Lancé en mars dernier, le numéro vert servant à dénoncer les violences basées sur le genre, a enregistré depuis lors 435 appels. Parmi les appelants, 30 femmes ont été prises en charge par les services sociaux. C’est ce qui ressort d’un rapport du ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire.
« Depuis le lancement du numéro vert, 435 appels téléphoniques ont été répertoriés par les services du ministère (hommes et femmes concernés) sur l’ensemble du territoire », mentionne le rapport. Le document ajoute qu’il s’agit de violences physiques, psychologiques, sexuelles, culturelles, économiques ou patrimoniales, avec une prédominance des violences psychologiques.
Selon la ministre Laurence Marie ILBOUDO, la prise en charge des victimes se fait sur les plans de l’alimentation, de la santé, de l’aide psychologique et psychosociale, de l’accompagnement judiciaire et juridique, et de la médiation avec leurs familles.
L’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD) estime qu’une femme burkinabè sur cinq déclare avoir subi dans sa vie, depuis l’âge de 15 ans, des actes de violence physique; et que 30% des femmes déclarent avoir été victimes d’agression sexuelle à partir de 13 ans.
En rappel, le numéro vert, c’est le 80 00 12 87. Il est disponible en tout temps, et est joignable gratuitement à partir de toutes les provinces du Burkina.
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