Ouagadougou, 26 août 2021(AIB)-La Commission nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a réfléchi jeudi, sur des stratégies efficaces pour contrer la fraude sur les hydrocarbures au Burkina Faso qui endeuille régulièrement le pays et lui fait perdre des recettes.
A l’ouverture de sa deuxième session ordinaire de l’année, la Commission nationale de lutte contre la fraude (CNLF) s’est donné, jeudi, pour mission de « rechercher les voies et moyens pour lutter efficacement contre la fraude sous toutes ses formes ».
Son coordonnateur, Valentin Marius Rayaissé a fait allusion à la lutte contre la fraude sur les hydrocarbures, thème de cette session.
« La Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY) chargée de l’importation et du stockage des hydrocarbures au Burkina Faso subit la concurrence de fraudeurs et autres contrebandiers », a-t-il déploré.
M. Rayaissé a expliqué que l’importation clandestine d’hydrocarbures cause souvent des incendies mortels et « une véritable » perte de recettes pour le trésor public.
Le coordonnateur a affirmé que lors de cette deuxième session, la commission se penchera sur la réglementation en vigueur dans le secteur des hydrocarbures, mais aussi sur la recherche de solutions pour lutter contre la fraude dans ce secteur.
Valentin Rayaissé a estimé que la mobilisation « optimale » des ressources fiscales intérieures et extérieures est indispensable au succès du nouveau Référentiel national pour le développement (RND)
C’est pourquoi il a invité l’Etat à créer des conditions favorables pour optimiser les recettes fiscales en débarrassant l’économie burkinabè de toute fraude.
La Coordination nationale de lutte contre la fraude est une structure du ministère en charge des finances qui est chargée de l’exécution de la politique nationale de lutte contre la fraude fiscale, douanière, économique et environnementale définie par le gouvernement.
La commission nationale a tenu sa première session ordinaire en mai dernier sous le thème : « Règlementation sur les établissements dangereux, insalubres et incommodes ».
Agence d’information du Burkina