Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience tour à tour dans la matinée du 18 janvier 2021, le Contrôleur général d’Etat, le Dr Luc Marius Ibriga, et le Premier président de la Cour des Comptes, Jean Émile Somda.
Pour le premier responsable de l’ASCE-LC, venu remettre les rapports d’activités 2018 et 2019 de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), le rapport 2018 s’est focalisé sur le décret portant sur les procédures d’ententes directes, la dette intérieure et les baux administratifs pour lesquels de nombreux dysfonctionnements ont été relevés. Pour résoudre la question des baux administratifs, l’ASCE-LC, préconise la construction de cités administratives. Selon Dr Luc Marius Ibriga, le rapport 2019 a mis en évidence le travail fait par les corps de contrôle administratif. Il a indiqué que l’ASCE-LC a reçu près 350 rapports venant des différentes inspections techniques de service et les inspections générales des finances. Ce rapport a souligné la nécessité de la mise en œuvre de la réforme des corps de contrôles.
A l’issue de cette entrevue avec le chef de l’Etat, le Contrôleur général d’Etat a déclaré que les citoyens font de plus en plus confiance à l’ASCE-LC, en témoignent « la montée en puissance des dénonciations ».
Il a indiqué que le président du Faso a félicité les organes de contrôle pour le travail abattu et souhaité la mise en œuvre des recommandations formulées par l’institution.
Après L’ASCE-LC le président du Faso a reçu la Cour des Comptes à travers le Premier président de cette juridiction de contrôle, Jean Emile Somda pour la remise du rapport public 2019 de la cours.
« Le rapport public 2019 de la Cour des Comptes répond au souci d’information du citoyen en rendant compte des résultats des contrôles et des propositions d’amélioration de la gestion des finances publiques », a indiqué M. Jean Emile Somda.
Le rapport public 2019 rend compte du contrôle du Conseil régional du Centre-Est, de la commune urbaine de Koupéla, du Centre hospitalier régional de Koudougou, de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, de la Loterie nationale burkinabè.
L’audit du Fonds minier de développement local et des taxes superficiaires ainsi que l’appréciation de la cour sur le Programme de modernisation de l’administration publique figurent également dans ce rapport.
Outre le contrôle, « la Cour a également fait des suggestions, non seulement à l’adresse des entités que nous avons contrôlées, mais également à l’adresse du gouvernement », a souligné le Premier président de la Cour des comptes.
A cet effet, la Cour a suggéré, entre autres, la prise de mesures réglementaires dans le cadre du passage du budget objet au budget programme pour plus de visibilité du processus.
Source : DIRCOM/Présidence du FASO