Quatre enfants du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba ont été mis en examen en France, jeudi, dans le dossier des « biens mal acquis », notamment d’un important patrimoine immobilier « frauduleusement » acquis en France par le patriarche gabonais, ont annoncé des médias locaux et français.
« Avec un patrimoine immobilier estimé à plus de 85 millions d’euros (plus de 55 milliards de Francs CFA) et taxé d’acquis frauduleux, le défunt président gabonais a laissé, derrière lui, bien de différends », a rapporté le journal Gabon Review.
« Dans la saga de l’affaire dite des biens mal acquis, quatre de ses 54 enfants ont été mis en examen en France », a souligné le même journal.
Selon le journal Gabon Media Time, Grâce Bongo Ondimba (58 ans), Betty Bongo Ondimba (55 ans), Arthur Bongo (53 ans) et Hermine Bongo Ondimba (53 ans) « sont soupçonnés d’avoir sciemment bénéficié d’un important patrimoine immobilier frauduleusement acquis par le patriarche et dont la valeur a récemment été évaluée par la justice « à au moins 85 millions d’euros ».
Citant des médias français, le journal Gabon Review a estimé que « d’autres enfants, parmi ses 54, pourraient connaître le même sort judiciaire ».
L’avocate de Grâce Bongo, Me Elise Arfi, « a dénoncé une mise en examen scandaleuse qui crée de l’insécurité juridique 25 ans après l’acquisition des biens», a rapporté Gabon Review.
L’important patrimoine immobilier du défunt président gabonais aurait été acquis de manière frauduleuse, selon plusieurs associations de lutte contre la corruption, dont l’ONG Transparency International.
Nombre de ces biens ont été saisis par la justice française.
Avec l’Agence Anadolu