Un choc entre deux clubs historiques, le remake de la finale 2018. Le quart de finale aller entre le Real Madrid et Liverpool promettait du spectacle, surtout au regard des défenses décimées de chaque côté. Pas de Ramos ni de Varane côté Real, toujours pas de Van Dijk ni de Gomez côté Liverpool, et à l’inverse, des attaques bien armées, avec Vinicius-Benzema-Asensio et Salah, Jota-Mané. C’est le Real Madrid qui entrait bien dans la rencontre, avec des sorties de balle précises, un Benzema souvent touché et une maîtrise globale du cuir. Les Reds, eux, perdaient trop facilement le ballon et proposait très peu d’enchaînements de qualité. Contrairement à Vinicius, qui allait se délecter d’une ouverture fabuleuse de Kroos, d’un contrôle poitrine suivi d’une frappe croisée pour tromper Alisson (1-0, 27e).
Liverpool était clairement à la rue et sa défense aux abois. Kabak et Philipps souffraient face à Benzema, et Alexander-Arnold se rendait coupable d’une erreur technique avec une tête vers son gardien pas assez appuyée dont profitait Asensio (2-0, 36e). Jürgen Klopp réagissait en sortant Naby Keita à la 42e minute pour lancer Thiago Alcantara. Liverpool se relançait dès le début de la deuxième période grâce à un but de Salah, opportuniste après un joli numéro de Jota (2-1, 51e). Les Reds étaient enfin plus dangereux et Jota était tout proche de trouver Mané pour l’égalisation, stoppé par un retour plein d’à propos de Ferland Mendy (63e). Dans la foulée, le Real Madrid s’offrait un contre gâché par Asensio, mais il creusait finalement l’écart grâce à nouveau à Vinicius. Le Brésilien, bien trouvé par Modric, déposait une frappe vicieuse au ras du filet d’Alisson (3-1, 65e). Le score ne bougeait plus. Le Real Madrid a fait un pas en avant en vue de la qualification.
Manchester City l’a également emporté dans l’autre rencontre de la soirée. Les citizens ont fait le minimum, 2-1 face au Borussia Dortmund. Des buts de Kevin Debruyne et de Phil Foden, Marco Reus avait égalisé pour le Borussia.