La 2e édition du Festival international des arts martiaux chinois (Festi – Wushu) aura lieu le dimanche 4 octobre 2020, à 14h, à la Maison des jeunes de Saaba. En prélude à cet événement, un stage international de Wushu permet à une centaine de pratiquants, venus de plusieurs clubs du pays et d’ailleurs, d’améliorer leurs connaissances durant une semaine. L’information a été donnée par le promoteur dudit festival, Maitre Abdoulaye Ouaré, au cours d’un point de presse, le dimanche 27 septembre dernier.
Les amoureux des arts martiaux chinois ont rendez-vous le dimanche 4 octobre prochain, à la Maison des jeunes de Saaba, à 14 h, à la faveur de la 2e édition du Festival international des arts martiaux chinois (Festi-Wushu). Une occasion pour eux de renforcer leurs connaissances des arts martiaux chinois. Cette 2e édition qui se veut une fête verra des démonstrations, un gala, des prestations, une rue marchande, des expositions sur le Kung-fu et une cérémonie de distinction de personnalités. Cinq pays y participent : le Burkina Faso, le Niger, le Togo, la Côte d’Ivoire et la Chine. Selon le promoteur du Festi-Wushu, Maitre Abdoulaye Ouaré, l’événement se veut également une plateforme de rencontre avec les disciplines sœurs comme le vovinam viet vo dao et le karaté.
« Rassembler autour de nous toute cette diversité est un symbole de cohésion, d’amitié et de famille. C’est le Burkina Faso qui est valorisé à travers les arts martiaux chinois », a-t-il laissé entendre. En prélude au festival, un stage international de Wushu est organisé au profit des sociétaires des différents clubs du pays et des pays invités. Sous la houlette de Me Mahamadou Ouédraogo, un moine guerrier qui est disciple de la 34e génération des Shaolin de Chine, les participants vont améliorer leurs connaissances du Kung-fu Wushu. Ce dernier travaillera notamment sur les formes et laissera le soin aux deux autres experts de travailler sur d’autres aspects. « Nous allons beaucoup travailler le corps, la souplesse et la maîtrise de la respiration », a fait savoir Maitre Mahamadou Ouédraogo.
Par Boukary BOGRE (collaborateur)