Près de 26.000 personnes ont été forcées d’évacuer leurs maisons dans l’est du Ghana à cause des inondations provoquées par plusieurs jours de fortes pluies, ont rapporté, jeudi, des médias africains.
Les agriculteurs ont vu leurs champs complètement détruits et les écoles ont fermé, après le débordement des deux barrages hydroélectriques Akosombo et Kpon, précise la chaîne Africanews.
Les zones les plus touchées sont Sogakofe, Sege ou encore Mepe dans la région de la volta. Ces villes submergées, où résidaient des pêcheurs et des agriculteurs, se retrouvent privées d’eau et d’électricité. Les habitants ont dû être déplacés vers des lieux de refuge, rapporte le même média.
Il s’agit des pires inondations enregistrées dans cette région depuis au moins 2010, selon la NADMO, l’organisation nationale de gestion des catastrophes du Ghana, note Africanews soulignant que les experts de la santé craignent le déclenchement, dans ces régions, d’une épidémie de maladies transmises par l’eau notamment le choléra et la typhoïde.
De leur côté les responsables de l’autorité du fleuve Volta disent avoir prévenu les riverains il y a plusieurs mois, au sujet du processus du déversement des eaux des barrages, et de ce fait, organisé l’évacuation de la population assurant qu’aucun décès n’a été jusqu’ici rapporté, précise Africanews ajoutant que les opérations de sauvetage se poursuivent et que le président Nana Akufo-Addo a mis en place un comité pour porter secours aux sinistrés.
Avec Anadolu