Selon le site neogarden-mursgevetaux.com, la culture hors-sol désigne le fait de cultiver des plantes en déhors de la terre. On fait parfois la distinction entre les cultures dans la terre, mais sans contact avec le sol (potager suspendu, par exemple), et les cultures sans aucun contact avec de la terre. C’est la deuxième option que décrit le plus souvent l’expression culture hors-sol, par opposition à la culture traditionnelle. On l’appelle également hydroponie.
La terre est alors remplacée par un substrat, qui constitue un support solide sur lequel la plante peut s’agripper. Il peut s’agir de sable, de fibre de coco, de feutre horticole, de billes d’argiles… Peu importe, du moment que le substrat est neutre et parfaitement propre. Quant aux éléments nutritifs, ils arrivent dans le système grâce à une solution nutritive (engrais) contenue dans l’eau d’irrigation.
Avantages de la culture hors-sol
La terre apporte de nombreux nutriments et des qualités particulières aux plantes, fruits et légumes. Cependant, elle favorise aussi l’apparition de pourriture, de maladies, de parasites et de plantes adventices. C’est pourquoi on utilise beaucoup moins de produits chimiques dans la culture hors-sol.
Le système hors-sol permet également d’économiser les ressources : optimisation du foncier, pas d’épuisement des sols et des nappes phréatiques, pas de gaspillage d’eau.
De fait, un système de culture hors de terre permet aussi d’accélérer la croissance des végétaux grâce au contrôle de l’environnement. Les fruits, légumes et fleurs obtenus en hydroponie sont de plus gros calibre et plus beaux.
L’hydroponie représente donc un système de culture particulièrement prometteur dans les environnements disposant de peu de terres cultivables et de peu d’eau. En ville, par exemple !
Comment ça marche ?
La culture hors sol ne veut pas dire cultiver « sans rien ». Tout d’abord, la plante a besoin d’un substrat, qui lui permet de s’enraciner et de se tenir droite. Cela peut être de l’eau, des billes d’argile, fibre de coco, laine de roche, pouzzolane…
Ensuite, les végétaux ont tout de même besoin de nutriments pour se développer. C’est pourquoi l’on ajoute au substrat une solution d’engrais constituée d’azote, de potassium et de phosphore. Il existe d’ailleurs, en jardinerie, de très nombreuses solutions nutritives adaptées à la plante que vous faites pousser en hydroponie.
Une solution encore plus simple consiste à faire pousser une plante dans de l’eau minérale. Cette dernière, contrairement à l’eau du robinet, contient la majorité des éléments nutritifs nécessaires à la plante. Il faut alors tout de même utiliser un vase à col long pour éviter que la plante ne s’affaisse.
N’oubliez pas enfin que, si une plante peut se passer de terre, elle ne peut pas vivre sans lumière ! Si vous n’avez pas suffisamment de lumière naturelle à lui offrir, vous pouvez installer des lampes LED qui seront tout aussi efficaces.