Certification des semences agricoles de variétés améliorées : l’opération d’échantillonnage se déroule bien dans le Centre-Ouest

L’assistante technique du Directeur général des productions végétales, madame Raki KIEMA/KUELA, a conduit une mission de supervision de l’opération d’échantillonnage des semences à Imasgho, Temnaoré et Léo dans la région du Centre-Ouest, les 26 et 27 janvier dernier.

La mission est allée s’assurer du bon déroulement de l’opération et du respect des normes. La supervision a essentiellement porté sur les conditions de conservation et de stockage des semences, l’identification des lots, la technique de prélèvement, la vérification du taux d’humidité et la codification des échantillons.

L’opération d’échantillonnage est faite par les inspecteurs de semences assermentés du Service national des semences agricoles de la Direction Générale des Productions Végétales (DGPV). Elle concerne les semences de variété améliorée issues de parcelles retenues à la suite de contrôles au champ pendant la production.

À Imasgo et Temnaoré dans la province du Boulkiémdé, l’équipe du Dr Boureima SAKANDE a échantillonné, en présence des superviseurs, deux magasins de semences où sont stockées des variétés de mil, d’arachide et de niébé.
« Lorsque nous arrivons, nous nous assurons d’abord du bon état du magasin de stockage et de la salubrité aux alentours. Une fois à l’intérieur, nous regardons la disposition c’est à dire le rangement des sacs par lot de semences et procédons à l’identification », a expliqué l’inspecteur semencier Boureima SAKANDE.

Grâce à une sonde, l’inspecteur procède à des prélèvements sur des sacs choisis au hasard et dont le nombre est déterminé suivant la norme de l’Association internationale des essais de semences (ISTA). L’ensemble des prélèvements faits sur un lot est soumis à une mesure de taux d’humidité. À Imasgho les taux d’humidité constatés sont de 7,3 % pour le niébé, 8,5 % pour le mil, 3,7 % pour l’arachide.

Selon l’inspecteur semencier, ces taux sont dans l’intervalle fixé par la norme ISTA. Pour garantir l’impartialité dans la suite du processus, les échantillons constitués sont rendus anonymes par un code et enregistrés sur une plateforme numérique.
La même procédure a été observée à Léo, dans la province de la Sissili, avec l’équipe de l’inspecteur Issa NABALOUM. L’échantillonnage a porté sur du maïs, du niébé, de l’arachide, du soja et du sorgho et a permis de constater des taux d’humidité respectant les intervalles fixés par l’ISTA.

De l’avis de l’assistante technique, madame Raki KIEMA/KUELA, la conduite de l’opération respecte les normes internationales édictées.« l’opération d’échantillonnage se passe bien, les inspecteurs appliquent la réglementation. Pour l’instant, aucun manquement n’a été constaté. Nous pouvons conclure que les échantillons sont représentatifs des lots stockés », a-t-elle dit. Cette opération est une étape importante de la certification des semences qui permet de garantir leur qualité. Ces échantillons seront transportés dans les laboratoires du Service national de semences agricoles pour être soumis à des analyses afin de s’assurer de la pureté et de la santé des graines, ainsi que de leur capacité de germination.

Madame KUELA a félicité les inspecteurs pour la mise en pratique du protocole d’échantillonnage et les a invités à poursuivre pour assurer aux producteurs des semences de qualité et garder la notoriété du pays dans le domaine. Quant aux producteurs semenciers, ils ont salué la conduite de cette étape cruciale dans la certification de leurs semences. « Cela nous rassure que nous avons bien suivi les itinéraires. Ce qui a pour avantage de mettre en confiance les acheteurs», a confié Léontine SEBGO/GANSONRE, productrice semencière à Temnaoré dans la province du Boulkiémdé.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛