Le ministre en charge du développement industriel a procédé ce vendredi 16 février 2024 au lancement officiel des travaux de construction du Centre National d’Appui à la Transformation Artisanale du Coton (CNATAC). Un centre né du Projet de renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans burkinabè. L’objectif est de contribuer au développement de la filière du coton au Burkina Faso par le biais de la transformation artisanale du coton.
Situé dans la zone industrielle, sur la route de Bama dans l’arrondissement N°2 à Bobo-Dioulasso, le CNATAC va servir de cadre à la formation et au perfectionnement des artisans et des acteurs du coton. Ce qui va permettre d’améliorer la qualité des produits du coton et de renforcer la position du Made in Burkina sur le marché national et international.
C’est le ministre en charge du développement industriel, Serge Poda, qui a procédé au lancement officiel des travaux de construction. Lesdits travaux, qui vont durer huit mois, s’étendent sur une superficie de dix hectares, et donneront des infrastructures composées, entre autres, d’un bloc d’ateliers de cours pratiques, d’un bloc administratif, d’une salle d’exposition, de salles de classes, et d’un champ solaire énergétique.
Pour le ministre en charge du développement industriel, ce centre est d’une importance capitale pour le Burkina Faso « parce qu’elle permettra de renforcer les capacités techniques en matière de transformation du coton des artisans ». Et le ministre Poda d’ajouter : « Il s’agira de cours qui seront donnés aux artisans en termes de tissage, de teinture, de coupe-couture. Ce qui permettra à ces acteurs de disposer de toutes les connaissances en la matière pour donner des produits de bonne qualité issus du coton « .
Le CNATAC entend être un centre de référence en matière de formation professionnelle et d’apprentissage dans le domaine du textile.
La Présidente de la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMABF), Madame Germaine Compaoré, a saisi l’occasion, au nom des artisans, pour traduire sa satisfaction de voir le démarrage effectif de la construction des infrastructures du CNATAC, un projet longtemps attendu pour répondre aux besoins de formation : « Ce joyau qui se projette est à l’avantage et à l’intérêt des artisans. (…) Au nom de l’ensemble des artisans, nous exprimons notre joie », a dit Madame Compaoré.
Le coût global des infrastructures qui seront construites sur le site du CNATAC est estimé à plus de 3,5 milliards de FCFA. Un projet financé par le gouvernement burkinabè, avec l’appui de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement.
Gibran Millogo,
Correspondant de ACTUALITE.BF dans le Grand Ouest