Utilisation des données agricoles : le FIDA et le MARAH outillent des journalistes et communicateurs

En vue d’informer et de sensibiliser une vingtaine de journalistes et de communicateurs sur l’utilistation des données agricoles, le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et la Direction Générale des Etudes et des Statistiques Sectorielles (DGESS) du Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH) ont organisé un atelier de formation de cinq jours à Koudougou.
L’ouverture de l’atelier a eu lieu dans la matinée de ce lundi 11 mars.

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A l’occasion, le Directeur de la statistique sectorielle et de l’évaluation du MARAH, M. Fidèle SALOU, a, au nom du premier responsable de la DGESS, souhaité la bienvenue aux participants à l’atelier. Tout en rappelant le cadre dans lequel se tenait la formation, à savoir l’initiative 50 X 2030, M. SALOU a relevé que le système statistique burkinabè était parmi les plus fiables de l’Afrique. Mais, a-t-il ajouté, des données disponibles ne sont pas suffisamment ou bien exploitées au profit du public. D’où l’initiative conjointe du FIDA et de la DGESS de renforcer les capacités des journalistes et communicateurs.

Le Présidium à l’ouverture de l’atelier

A la suite de M. SALOU, le Représentant du FIDA à l’atelier, M. Aliou MBALLO, a salué la riche collaboration entre la DGESS et le FIDA sur la question des statistiques. Il a expliqué que l’initiative 50 X 2030, qui porte cette collaboration, est copilotée par la Banque Mondiale (BM), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le FIDA. Elle vise à appuyer 50 pays à revenus faibles et intermédiaires, parmi lesquels le Burkina Faso, pour qu’ils produisent, analysent, interprètent et utilisent les données agricoles pour le développent rural et la sécurité alimentaire.

M. Aliou MBALLO, Représentant du FIDA

Le programme de formation est riche et interactif. Il prend en compte des aspects généraux, les techniques classiques et innovantes de collecte et d’utilisation des données agricoles, l’amélioration de la communication sur les statistiques agricoles, et des cas pratiques. A l’issue de l’atelier, un manuel d’utilisation des données agricoles et des attestations seront remis aux participants.

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