La coopération bilatérale occupe une place de choix dans l’agenda du chef de la diplomatie burkinabè, par ailleurs chef de la délégation burkinabè présente à New-York dans le cadre de la 79è session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Après avoir porté la voix du Burkina Faso à la réunion du Mouvement des Non-Alignés et au Sommet de l’Avenir, le ministre des Affaires étrangères a entamé une série de rencontres avec des partenaires bilatéraux, en attendant sa déclaration à la tribune de l’ONU le 30 septembre prochain.
Dans la soirée du 23 septembre et dans la journée du 24 septembre, il a eu des échanges avec ses homologues de huit (08) pays que sont le Kirghizistan, l’Egypte, la Belgique, la Tunisie, le Venezuela, le Nicaragua, la Lettonie et les Emirats Arabes Unis.
SEM Karamoko résume ces rencontres en ces termes : « Ces audiences sont des cadres pour travailler sur des questions bilatérales
Avec la Tunisie par exemple, il s’est agi de faire le point sur l’évolution des dossiers depuis la dernière commission mixte de coopération qui s’est tenue à Ouagadougou, et qui a abouti à la signature de 8 accords.
Avec l’Egypte nous avons aussi passé en revue la coopération et examiné les points à renforcer, notamment dans le domaine de la formation professionnelle et les autres secteurs d’intérêt stratégique.
Pour le cas du Venezuela et du Nicaragua, ce sont des partenaires avec lesquels nous avons décidé de redynamiser nos rapports. Nous avons donc eu l’opportunité avec le ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, d’examiner le dossier sur la présence physique des Représentations diplomatiques de part et d’autre, ainsi que le soutien mutuel dans les espaces multilatéraux.
Avec les Emirats Arabes Unis nous avons échangé et nous notons que ce pays s’intéresse de plus en plus au Burkina Faso, et j’espère que nous pourrons renforcer notre collaboration à travers une rencontre dans les meilleurs délais entre les experts des deux pays pour échanger sur les sujets d’intérêt commun ».
Bien avant, le ministre des Affaires étrangères a échangé le 23 septembre avec son homologue du Kirghizistan, un pays de l’Asie centrale et un nouveau partenaire potentiel qui, depuis un moment manifeste son intention de renforcer sa coopération avec le Burkina Faso.
Lors des échanges, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE et SEM Kulubaev Zheenbek MOLDOKANOVICH, ont convenu de travailler à organiser des consultations bilatérales, d’abord au niveau des ministre des Affaires étrangères et ensuite au sommet, pour voir dans quelle mesure le Burkina Faso et le Kirghizistan qui partagent des similitudes telles que la continentalité, peuvent nouer un partenariat gagnant-gagnant.
Il faut noter qu’avant toutes ces rencontres bilatérales, le chef de la délégation burkinabè a rencontré le Sous-secrétaire général des Nations Unies chargé de la lutte contre le terrorisme monsieur Vladimir VORONKOV.
Le message principal à cette audience, était faire comprendre la nécessité d’impliquer et d’écouter les Sahéliens lors des rencontres stratégiques qui les concernent.
« Nous avons expliqué la situation sécuritaire réelle, notre lecture de cette situation, et ce qu’il faut corriger dans le narratif qui est régulièrement répandu et qui fait peur souvent, ou pousse à des décisions qui ne sont pas objectives », dira le chef de la diplomatie burkinabè à l’issue de cette rencontre à l’office des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme.
Selon le ministre TRAORE, les échanges ont été fructueux, et la délégation a présenté les résultats obtenus dans la lutte contre le terrorisme, grâce à l’engagement des forces combattantes et à l’accompagnement du peuple burkinabè.
Ce 25 septembre encore, le chef de la diplomatie burkinabè ira à la rencontre d’autres partenaires du Burkina Faso, toujours dans son engagement à faire connaitre la vision actuelle des premières autorités du pays des Hommes intègres, et à faire rayonner la diplomatie burkinabè à l’international.
DCRP/MAECR-BE