Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation.
Pour le compte du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté plusieurs décrets. Les deux premiers décrets portent respectivement nationalisation pour cause d’utilité publique, de la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB) et de la Société de production de lait et de produits laitiers.
Le ministre délégué chargé des Ressources animales, Amadou DICKO a affirmé que ces décrets s’inscrivent dans le cadre des mesures en faveur de la souveraineté alimentaire et visent à améliorer l’alimentation du bétail et la production laitière dans notre pays. « La gouvernance de ces sociétés était inopérante voire fictive. Ces sociétés ont également des états financiers qui sont critiques, et actuellement sont au bord de la faillite », a indiqué le ministre DICKO.
Pour le compte du même ministère, le Conseil a adopté deux autres décrets portant respectivement création d’une société d’Etat dénommée Société burkinabè de fabrique d’aliments pour animaux d’élevage « Faso Guulgo » et d’une société d’Etat dénommée « Faso Kosam ».
Au ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté trois décrets. Il s’agit du décret portant procédure d’attribution et modalités de gestion des titres miniers, du décret portant modèle de convention minière et du décret portant modalités d’ouverture du capital des sociétés d’exploitation industrielle à l’Etat et aux investisseurs burkinabè, conditions et modalités de la participation de l’Etat dans le capital de sociétés d’exploitation semi-mécanisée.
Pour le ministre chargé des Mines, Yacouba Zabré GOUBA, le premier décret est un texte d’application de la dernière loi portant code minier adoptée par l’Assemblée législative de Transition le 18 juillet dernier. Plusieurs dispositions de cette loi prévoient les modalités de gestion et d’attribution des titres miniers.
Selon le ministre GOUBA, à travers le deuxième décret, il est donné l’opportunité à l’État, en plus de la participation à titre gratuit de 15% consacrée par le code minier, une participation supplémentaire, mais à titre onéreux, en concurrence d’au moins 30%.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
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