Laurence Marchal sur l’affaire Tiégnan : « Personne ne devrait, sous aucun prétexte, utiliser l’argent du contribuable à des fins personnelles. »

Dans une tribune publiée ce 27 décembre 2024, l’ancienne ministre en charge de l’action sociale, Laurence Marchal, se prononce sur le procès d’agents vereux de son ministère, connu sous le nom « affaire Tiégnan ». L’ancienne ministre se satisfait du verdict de ce procès sur le détournement de 5 milliards de francs, se démarque des pratiques de corruption, et félicite les agents du ministère restés honnêtes et patriotes. En rappel, lors du procès, M. Tiégnan avait accusé Laurence Marchal et deux autres anciennes ministres de l’action sociale, d’avoir été mêlées à ces affaires de corruption.

La tribune :

Le ministère en charge de l’Action humanitaire a récemment traversé une épreuve difficile liée à une affaire de détournement de deniers publics, dont le jugement a permis de rendre justice. Je respecte pleinement le verdict prononcé à l’encontre des coupables et tiens à rappeler que personne ne devrait, sous aucun prétexte, utiliser l’argent du contribuable à des fins personnelles.

Une telle pratique constitue un crime qui ternit l’image de notre institution et trahit la confiance du peuple burkinabè. Dans ce contexte, je souhaite adresser mes pensées les plus sincères à celles et ceux que j’ai toujours appelés affectueusement  » mes guerriers « , ces travailleurs sociaux engagés et intègres qui se dévouent, avec cœur et abnégation, à la cause des populations, en particulier des plus vulnérables.

Que cette situation ne vous décourage pas, mais qu’elle devienne une source de force et de détermination renouvelée pour poursuivre votre noble mission. Vous incarnez les valeurs de probité et de solidarité qui sont les piliers fondamentaux de ce ministère.

A vous, belles âmes du ministère, je réitère ma gratitude et mon soutien indéfectible. Votre intégrité, votre engagement et votre humanisme resteront toujours une source de fierté et d’inspiration pour moi. Continuez à œuvrer avec honneur et courage pour que le ministère demeure un symbole d’espoir et de résilience pour notre pays.

Hélène Marie Laurence BAZIE/MARCHAL