Le pape François, né Jorge Mario Bergoglio, est décédé ce lundi 21 avril 2025 à Rome, à l’âge de 88 ans. Premier souverain pontife issu du continent américain, il avait été élu en 2013 et a marqué le monde par sa simplicité, sa parole engagée et son ouverture aux autres. Sa mort suscite une onde d’émotion à travers le monde, où les hommages pleuvent pour saluer la mémoire d’un homme de paix, de dialogue et d’humanité.
Partout, les dirigeants politiques, religieux et les citoyens ordinaires rendent hommage à celui qui s’est distingué par son engagement en faveur des plus vulnérables, sa défense du climat, sa proximité avec les peuples et son appel constant à la fraternité. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva l’a qualifié de pape « courageux et empathique », tandis que Claudia Sheinbaum, présidente du Mexique, a salué « un humaniste qui a choisi les pauvres, la paix et l’égalité ». En Afrique, plusieurs chefs d’État ont mis en avant son rôle de médiateur et son plaidoyer pour la paix. Félix Tshisekedi, président de la RDC, a rappelé son « engagement indéfectible pour la paix », et l’Union africaine l’a décrit comme « un avocat inébranlable de la justice ».
En Europe, Emmanuel Macron a souligné son attachement aux plus vulnérables, tout comme le roi Felipe VI d’Espagne. Même ses détracteurs politiques ont reconnu l’ampleur de son œuvre. Vladimir Poutine a salué un « défenseur de la justice », Marine Le Pen a évoqué « une figure spirituelle respectée ». Dans le monde musulman, les témoignages sont également nombreux. Le grand imam d’Al-Azhar a salué en lui « un symbole de l’humanité », tandis que la Mosquée de Paris a parlé d’une « figure emblématique du dialogue interreligieux ». Les présidents Erdogan et Al-Sissi ont tous deux salué ses efforts pour la paix au Moyen-Orient.
D’autres figures religieuses comme le Dalaï-Lama ont également exprimé leur tristesse, saluant la simplicité et la dévotion du souverain pontife. Le pape François avait su établir des ponts entre les religions, dans un monde marqué par les divisions. Son action pour la paix a particulièrement résonné dans des zones de conflit comme l’Ukraine et la Palestine. Le président Zelensky a salué un homme « qui priait pour la paix », tandis que Mahmoud Abbas a évoqué « un ami fidèle du peuple palestinien ». Même le président israélien a reconnu « la compassion » du Saint-Père.
En Argentine, son pays natal, les drapeaux sont en berne. Le président Javier Milei, malgré des tensions passées, a exprimé « sa profonde douleur » et son respect pour un homme « de foi et de bonté ». Aux États-Unis, Joe Biden a déclaré que le monde venait de perdre « un pape du peuple, une lumière de foi, d’espoir et d’amour ». Donald Trump, plus succinct, a posté : « Repose en paix, pape François ».
Le monde sportif a aussi réagi, à commencer par le Real Madrid, club cher au cœur du pape, qui a observé une minute de silence. La Serie A, le championnat de football italien a reporté tout ses matchs du jour.
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