Le choléra a causé la mort de plus de 1500 personnes en seulement trois mois, a rapporté l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que la maladie continue de se propager dans des régions vulnérables touchées par les conflits, les déplacements et les catastrophes liées au climat.
Entre le 1er janvier et le 30 mars 2025, un total de 116 574 cas de choléra et 1 514 décès ont été enregistrés dans 25 pays répartis sur trois régions de l’OMS, selon le dernier rapport multi-pays publié mardi.
La région africaine est celle qui a signalé le plus grand nombre d’infections et de décès, suivie par les régions de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est.
Pour le seul mois de mars, 517 personnes sont mortes de complications liées au choléra, avec 32 985 nouveaux cas recensés dans 22 pays une légère baisse par rapport à février, mais qui souligne la gravité persistante de l’épidémie mondiale.
Bien que le stock mondial de vaccins anticholériques oraux (OCV) ait été stabilisé à 5,2 millions de doses, l’OMS a averti que la demande mondiale croissante dépasse largement l’offre, entravant les efforts de réponse rapide et les campagnes de prévention.
« Les conflits, les déplacements massifs, les catastrophes naturelles et le changement climatique intensifient les épidémies de choléra, en particulier dans les zones rurales et les régions touchées par les inondations, où l’accès à l’eau potable et aux soins de santé est limité », a indiqué l’agence onusienne.
« Ces facteurs transfrontaliers rendent les épidémies de choléra de plus en plus complexes et difficiles à maîtriser.»
Le choléra est une maladie évitable et traitable, mais sans accès rapide aux soins, elle peut tuer en quelques heures.
L’OMS continue de lancer un appel urgent à un soutien mondial pour améliorer l’accès à l’eau, l’assainissement, les infrastructures de santé et la production de vaccins afin de contenir la propagation de cette maladie mortelle.
Agence Anadolu
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