C’est dans l’étonnement que les usagers de l’avenue de la révolution de Bobo ont fait le constat ce mardi matin des ruines de l’immeuble El Hadj Wobgo, parti en fumée la nuit précédente. En effet, dans la nuit de lundi à mardi, un gigantesque incendie s’est déclenché sur l’immeuble. Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, et les causes de l’incendie restent inconnues.
C’est un immeuble complètement calciné par les flammes qui était donné à voir ce mardi matin sur l’avenue de la révolution. Un nouvel immeuble de 4 étages, qui, à la fin de sa construction il y a moins d’une année, faisait partie des édifices imposants de la ville.
Malheureusement, dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 novembre 2021, un immense incendie a transformé en ruines ce bel édifice commercial.
Selon des témoins, c’est aux environs de 21h 30 que les premières flammes sorties du 4e étage de l’immeuble El Hadj Wobgo ont été aperçues.
« Hier, dans la nuit, nous étions au grain (groupe de jeunes NDLR) quand nous avons aperçu des flammes. C’était petit au début, puis ça a pris de l’ampleur au fur et à mesure. Nous avons appelé les sapeurs-pompiers. A leur arrivée, nous nous sommes mis avec eux pour éteindre les flammes», rapporte Mamadou ZOULE.
Ce témoin nous a fait savoir que c’est aux environs de 00h qu’ils ont quitté les lieux de l’incendie qui a finalement été circonscrit par les soldats du feu.
L’incendie, qui s’est déclaré au 4e étage du bâtiment, a embrasé tout l’immeuble, y compris les installations de l’agence Coris Baraka situé au rez-de-chaussée.
Aucune perte en vie humaine n’est a déplorer, mais d’importants dégâts matériels sont à constater, selon le capitaine Didier BAZONGO, commandant de la 2e compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Arrivés sur les lieux du drame aux environs de 21h 50, les sapeurs-pompiers ont constaté que les flammes avaient déjà consumé tout l’immeuble, selon le capitaine BAZONGO.
Pour l’heure, les causes de l’incendie ne sont pas encore connues. Des équipes de la police et de la gendarmerie, sur les lieux du drame, étaient à pied d’œuvre pour retrouver d’éventuels indices.
Gibran MILLOGO,
Correspondant de ACTUALITE.BF dans les Hauts-Bassins