Burkina : « Quand un pays consacre plus de 65% de ses revenus pour payer ses fonctionnaires, cela cause un problème » (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a recommandé, mardi, au gouvernement burkinabè d’engager des réformes « exceptionnelles », durant la période de trois ans de transition.

« Notre objectif est de marquer notre solidarité au Burkina Faso à travers la visite chez le premier ministre. Il y a eu changement, il faut profiter de ce changement pour mettre en œuvre les réformes qui étaient en jachère. Il faut en profiter pour mettre en œuvre des mesures exceptionnelles pour ne pas perdre cette opportunité », a déclaré l’administrateur suppléant, représentant le Burkina Faso auprès du Conseil d’administration du FMI, Facinet Sylla, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre Albert Ouédraogo.

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« Quand un pays consacre plus de 65% de ses revenus pour payer ses fonctionnaires, cela cause un problème alors que la norme UEMOA est de 35%. On n’est pas là pour qu’il y ait une réduction de cette masse salariale, mais pour qu’on nous indique un chemin », a-t-il dit.

Il a souligné que les différentes réformes à envisager par les nouvelles autorités toucheront différents secteurs.

Il s’agit notamment de l’économie, de la santé, de l’éducation et des secteurs de la production, l’objectif étant pour le pays, de travailler à créer les conditions d’un développement économique et social harmonieux, grâce à la création et une meilleure redistribution de la richesse nationale, conformément aux normes communautaires et internationales.

Facinet Sylla est l’administrateur suppléant du Burkina Faso ainsi que de 22 autres pays, au Conseil d’administration du FMI.


Avec l’Agence Anadolu