Burkina : seulement 35% des adultes utilisent les produits et services financiers

Ce vendredi 07 octobre 2022, s’est ouvert l’atelier de validation du projet de rapport 2021 sur l’inclusion financière au Burkina Faso. Cette rencontre vise à recueillir les amendements et contributions des acteurs, afin de finaliser ledit rapport.

L’inclusion financière, c’est cet ensemble de mécanismes qui permet à chaque citoyen d’utiliser les services financiers de base minimum, tel que l’épargne et le crédit.

Une vue des participants à l’atelier

Dans sa tradition d’élaboration d’un rapport annuel sur les actions menées pour l’atteinte des objectifs en matière d’inclusion financière, les acteurs du ministère de l’économie et des finances vont analyser et adopter les données du rapport 2022.

Et ces données, à en croire Lin Hien, Secrétaire permanent de la promotion de l’inclusion financière au niveau du cabinet du ministre des finances, « sont issues des structures gouvernementales, des prestataires de services financiers, des ONG et des partenaires techniques et financiers ».

Le Secrétaire permanent a laissé entendre qu’il n’y a que 35 % de Burkinabè adultes qui ont accès aux services financiers, contre 39% en fin 2019.

Il existe donc un nombre important de personnes au Burkina qui n’ont pas accès aux services financiers minimum. Pire, ils ne sont pas encore dans le circuit économique. « Ils ne les utilisent pas, car ce n’est pas adapté à leurs besoins », a souligné M. Hien.

Lin Hien

Et pour faire face à cette situation peu reluisante, le ministère de l’économie et des finances a adopté une stratégie nationale en 2020, afin d’atteindre un taux d’inclusion financière de 75% d’ici 2023.

Environ 60 personnes prennent part à cet atelier de validation. Il s’agit, entre autres, des membres du groupe de travail commis à l’élaboration du document, et des représentants des Fonds nationaux de financements, ainsi que des ONG oeuvrant pour l’inclusion financière.