Des Organisations de la société civile (OSC) de la région des Cascades ont organisé le samedi 11 février à Banfora, une marche-meeting de soutien au Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, et à la transition politique en cours au Burkina Faso.
A pieds, à moto ou à véhicule, des populations de la région des Cascades ont battu le pavé, pour manifester leur soutien à la transition politique.
Munis de pancartes et de banderoles, les manifestants ont exprimé leurs vœux de libération des localités de la région (Mangodara, Ouo, Ouangolodougou, Tiéfora, Kouèrè), sous l’emprise des hommes armés terroristes.
Ils ont exprimé leur attachement aux Forces de défense de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et aux dozos qui se battent au prix de leur vie pour la quiétude au Burkina Faso.
Partis de la Place de la Nation, les marcheurs ont parcouru les différents artères de la cité du Paysan noir en scandant des slogans à l’honneur du capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition, pour se retrouver au point de départ.
La représentante des femmes des Cascades, Adjata Karama, a lancé un appel au gouvernement, aux FDS et aux VDP, à redoubler d’efforts pour combattre l’hydre terroriste qui endeuille de nombreuses familles.
Elle a exprimé le soutien « indéfectible » des femmes des Cascades au président Ibrahim Traoré, aux FDS, et aux VDP pour le travail qu’ils abattent tous les jours.
« Nous, populations de la région des Cascades sommes avec vous, nuit et jour », a lancé le parrain de cette marche-meeting, Boniface Palé, au capitaine Traoré.
Présent à la marche, l’ancien maire de la commune de Mangodara, Famoro Ouattara, a loué le travail des FDS pour ramener la sécurité dans sa commune, mais aussi dans le tout le pays.
« Nos FDS et les VDP se battent nuit et jour sur le terrain et un travail est fait et continue d’être fait sur terrain. Ce n’est pas facile pour ces combattants. C’est pourquoi nous interpelons le peuple burkinabè à un éveil de conscience pour les soutenir », a-t-il laissé entendre.
Il a toutefois appelé les autorités à une vigilance accrue sur la zone de Mangodara, Niangoloko (frontière de la Côte d’Ivoire) et même dans la région du Sud-ouest.
Avec l’AIB