Ceci est la déclaration du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO faite à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre 2024.
Nous avons tenu aujourd’hui le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso et Chef de l’État. Au-delà des rapports qui ont fait l’objet d’examen au cours de ce Conseil des ministres, nous avons reçu de la part du Chef de l’État des orientations et des instructions précises sur la dynamique qui doit être enclenchée et surtout qui doit encadrer la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement au cours de l’année 2025.
2025 est une année charnière et les instructions précises du Chef de l’État peuvent être réunies autour de trois points précis.Le premier point c’est l’accélération. Le Chef de l’État a donné des instructions afin que la mise en œuvre des différentes politiques, et des différentes actions connaisse une accélération significative au cours de cette année 2025, afin d’apporter des réponses pertinentes aux attentes légitimes des populations, de nos concitoyens des villes et des campagnes, des populations déplacées internes et surtout accompagner la réinstallation des populations, parce que c’est un processus qui se poursuit également et qui devrait s’intensifier grâce à l’esprit de sacrifice et surtout grâce à l’engagement historique de nos forces combattantes. Cette accélération doit se mener à tous les niveaux et chaque département ministériel doit s’atteler à faire en sorte que nous puissions passer à un autre rythme de mise en œuvre des différentes politiques et des différentes actions.
La deuxième instruction concerne les questions de lutte contre la corruption et de lutte contre les mauvaises pratiques dans l’administration. A ce niveau, les orientations sont précises et la dernière actualité notamment ce procès qui tient le public burkinabé en haleine est assez révélateur des insuffisances de notre administration, et surtout de la nécessité de resserrer les mailles dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration afin de s’assurer véritablement d’assainir cette administration-là, afin qu’elle soit en phase avec la dynamique actuelle, la vision actuelle et surtout le souci que l’administration puisse être au service des Burkinabè et non au service d’individus qui en profitent, qui profitent des failles pour pouvoir détourner des ressources.
La troisième instruction du Chef de l’État que l’on peut également notifier est la question de la rationalisation ; parce que pour 2025, il faut que pour notre gouvernement et surtout pour la nouvelle équipe gouvernementale qu’on mette fin à un certain nombre d’activités qui ont un caractère routinier et qui ont un faible impact ou plutôt qui n’ont pratiquement pas d’impact sur la vie de nos concitoyens, mais surtout orienter les ressources vers la mise en œuvre d’actions à fort impact, des actions de rupture et éviter ces actions routinières qui sont budgétivores et sans réel impact sur nos concitoyens. Ce sont des orientations et des instructions qui devraient être le fil rouge de la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement au cours de l’année 2025 et surtout qui sera accompagné de l’intensification des différentes initiatives qui ont été lancées que ce soit dans le domaine de la santé, dans le domaine de l’éducation, dans le domaine des infrastructures et tous les autres secteurs vitaux qui ont fait l’objet d’initiatives présidentielles, et 2025 devrait connaître une concrétisation plus soutenue de ces différentes initiatives-là.
Donc ce sont des orientations que nous avons reçues et qui vont être le cheval de bataille, l’esprit dans lequel ce gouvernement va travailler dans la poursuite des différentes missions.
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