La Confédération Nationale des Acteurs de l’Economie Informelle du Burkina Faso (CNAEI-BF) a animé une conférence de presse ce 09 septembre 2021. Face aux hommes de médias, la structure a évoqué les principaux axes adoptés à l’issue de son Assemblée générale constitutive, tenue le 10 juillet 2021 à Ouagadougou. L’occasion a également été choisie par la CNAEI-BF, pour présenter son récépissé de reconnaissance obtenu le 10 août dernier.
La CNAEI-BF est une organisation regroupant plusieurs associations du secteur de l’économie informelle, qui ont décidé de travailler en synergie d’action pour affronter les nombreux défis qui s’imposent au secteur.
Selon le président du bureau exécutif, Boubacar Kouanda, le principal défi est de travailler à favoriser le passage du secteur informel au formel, de leurs praticiens.
Pour ce faire, la confédération s’est fixé les objectifs que sont :
- la stimulation du développement des acteurs en fournissant des conseils et appuis nécessaires à l’éclosion d’une économie formelle dynamique orientée vers sa transformation en économie structurée ;
- l’initiation et l’institutionnalisation des réseaux de solidarité en faveurs des programmes mutualistes de développement ;
- le partage et la duplication des bonnes pratiques en matière de développement durable ;
- la constitution d’une force de proposition des problématiques du secteur informel auprès des autorités et des partenaires au développement.
Les conférenciers du jour ont attiré l’attention de la presse sur les difficultés majeures liées aux activités informelles. Il s’agit notamment du faible niveau d’instruction des membres, de la charge fiscale, des difficultés d’accès aux financements, etc.
Bien que composés de démissionnaires du Conseil National de l’Economie Informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), les membres du CNAEI-BF assurent travailler en bonne intelligence avec cette organisation pour le bonheur du secteur. « Les acteurs de l’économie informelle, selon les statistiques, regroupent autour de 14 millions de personnes. Une seule structure ne peut pas résoudre les problèmes de 14 millions de personnes. Nous encourageons même la création d’autres structures pour qu’on soit nombreux à travailler pour l’épanouissement des acteurs du secteur… Il n’y a pas de problème entre nous et le conseil (CNEI-BF). Nous allons nouer un partenariat dans les jours à venir, entre la confédération et le conseil, pour travailler main dans la main pour le développement de l’économie informelle», a expliqué Boubacar Kouanda.