Le Chef de File de l’Opposition Politique, Eddie Komboïgo, a reçu en audience dans la matinée de ce mardi 18 janvier 2022, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI ), Elysée Ouédraogo. Les échanges ont porté sur le report des élections municipales au Burkina Faso.

Dans sa prise de parole, le président de la CENI a expliqué les raisons de sa venue. Selon lui, le cadre de concertation du dialogue politique a souhaité un échange avec eux, sur les perspectives les élections municipales. « Ils ont souhaité que nous venions exposer pour eux, les différentes options possibles sur la tenue de ce scrutin, qui doit permettre de parachever le processus de renouvellement des mandats politiques dans notre pays », a déclaré M. Ouédraogo.
Si on ne tient pas les élections en mai prochain, c’est qu’on doit proposer des solutions.
Eddie Komboïgo
Quant au Chef de File de l’Opposition Politique burkinabè, il a expliqué qu’il y a six jours de cela, ils ont été invités par le ministère en charge de l’Administration territoriale pour des informations sur l’impossibilité d’organiser les élections municipales en mai prochain, compte tenu des contraintes sécuritaires. « L’opposition en a pris acte au niveau du comité de suivi de la mise en œuvre du dialogue politique. Alors, si on ne tient pas les élections en mai prochain, c’est qu’on doit proposer des solutions », a déclaré le Chef de File de l’Opposition Politique.
M. Komboïgo a aussi affirmé que le président de la CENI a exposé deux options :
•Organiser en une seule fois les élections municipales le 27 novembre 2022;
•Organiser les élections en deux temps: Le 6 et Le 27 novembre 2022.
Il s’agit, dans cette dernière option, de découper le territoire national en 2 groupes de communes. Pour le premier groupe, les élections se tiendront le 6 novembre dans les communes où la situation sécuritaire sera favorable.
Eddie Komboïgo a laissé entendre qu’il appartenait maintenant au cadre de concertation de l’opposition politique toute entière d’analyser et de faire le meilleur choix, en tenant compte surtout de la sécurité des populations et de l’aspiration au retour de la paix au Burkina Faso.