Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé les pertes de l’économie mondiale à environ 15 000 milliards de dollars, à cause de la pandémie du coronavirus et jusqu’à la fin de 2024, ce qui équivaut à 2,8% du PIB mondial.
« Les réformes en faveur de la croissance économique ont été retardées, voire annulées parfois, et les économies ont été lourdement affectées par la pandémie », a déclaré mercredi le premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international, Geoffrey Okamoto, dans un communiqué publié sur le site Internet du FMI.
Depuis mars 2020, les gouvernements ont dépensé près de 16 000 milliards de dollars pour apporter un soutien financier pendant la pandémie.
Les banques centrales du monde entier ont été amenées à augmenter massivement leurs bilans, d’une valeur combinée de 7 500 milliards de dollars pour faire face à la pandémie et n’ont pompé des liquidités qu’en 2020, dépassant ce qu’elles ont versé au cours des dix dernières années combinées.
« L’énergie consacrée aux dépenses de vaccination et aux plans de relance devrait elle-même être consacrée à des mesures de soutien à la croissance économique afin de compenser cette perte, » a ajouté Okamoto.
Il a également expliqué que la reprise après la crise prendra des années pour la plupart des pays.
« Le principal défi pour cette génération de décideurs politiques est de combiner des réformes favorisant la croissance avec des dépenses de relance, pour atteindre la prospérité espérée », a-t-il conclu.
*Traduit de l’arabe par Wejden Jlassi
Agence Anadolu