Le Tout-Puissant Mazembe, club de football congolais, fait à nouveau face à des accusations de corruption. Cette fois-ci, c’est un ancien entraineur des «Corbeaux» et actuel coach d’Al Ittihad, Diego Gazitto, qui porte lesdites accusations.
Reçu sur une chaîne de télévision libyenne, l’actuel entraineur du club soudanais, Diego Garzitto, n’y est pas allé par quatre chemins pour accuser son ancien club de corruption lors des compétitions continentales. «En fait, il y a d’autres directions qui savent comment gérer les compétitions inter-clubs de la CAF, par exemple les dirigeants du TP Mazembe sont très proches des arbitres. Je veux dire que pour concourir, vous devriez avoir au moins deux ou trois arbitres dans votre poche !», a déclaré l’entraineur d’Al Ittihad.
Des accusations qui font écho à celles portées en août 2020 par des arbitres égyptiens lors des seizièmes de finale de la Ligue africaine des Champions, entre le club de Lubumbashi et le Simba Sports Club. Les arbitres Yasser Abderraouf, Fahim Omar, Ahmed Dajich et Charif Salah, auraient fait l’objet d’une tentative de corruption de la part d’intermédiaires se présentant comme représentants du TP Mazembe. L’arbitre principal s’est ainsi vu proposer 10.000 dollars par tête pour faciliter la qualification des Corbeaux.
Une enquête avait alors été ouverte par la CAF, ce qui a conduit à la disqualification du club congolais pour les quarts de finale de la compétition. Moïse Katumbi, le richissime président du TP Mazembe avait alors crié au complot. «On nous accuse de corruption, mais qui a été corrompu ? La presse maghrébine a relayé une affaire des arbitres égyptiens du match Mazembe vs Simba qui auraient perçu 10.000 dollars U$. Or, jusqu’à ce jour, aucune plainte de la CAF n’a été déposée, ni à la CAF ni ailleurs. Alors, chers amis, même la FIFA peut et devrait nous défendre à ce sujet».
Ces nouvelles accusations émises par un ancien coach du club font néanmoins tâche et risquent de ternir l’image du double champion d’Afrique.