Après la cérémonie d’ouverture le 18 octobre 2024 au Palais des Pionniers de Bamako, la jeunesse panafricaine du Sahel a mené une série de travaux de réflexion. La clôture des activités a eu lieu ce lundi 21 octobre.
Les 18, 19 et 20 octobre ont été consacrés à des développements de thématiques d’actualité dans l’espace sahélien. La sécurité, le développement, l’éducation, l’emploi, la cohésion sociale, l’intégration des peuples et la libre circulation des personnes et des biens : ce sont, entre autres, les domaines qui ont été explorés et débattus.
Ces différentes thématiques ont été traitées par d’éminents panelistes venus de l’espace sahélien.
Pour les panelistes, l’espoir révolutionnaire et né à nouveau avec l’arrivée au pouvoir du Général Assimi GOÏTA au Mali, du Général Abdouramane TCHIANI au Niger, et du Capitaine Ibrahim TRAORÉ au Burkina Faso. Cet espoir doit être entretenu et protégé par les peuples, selon eux.
À l’issue des travaux de réflexions, les participants ont formulé onze recommandations par rapport aux multiples crises auxquelles les États du Sahel sont confrontés. Ces recommandations seront transmises au Général Assimi GOÏTA, président de la confédération des États du Sahel.
Parmi les propositions, il y a la promotion de la lutte panafricaine en l’institutionnalisant pour préparer la relève ; l’enseignement des valeurs du civisme, du patriotisme et de l’Histoire africaine aux enfants dès leurs bas âges ; la formation professionnelle ; l’accompagnement des jeunes porteurs de projets ; la mise en valeur des terres arables et la transformation locale des produits.
L’une des plus fortes recommandations est celle remative à la paix. Il a été proposé l’organisation de grandes rencontres intracommunautaires, et la prise en compte des valeurs traditionnelles de gestion des conflits.
Le Forum Panafricain a fermé ses portes avec les mots d’encouragement du ministre de la jeunesse et des sports du Mali, M. Abdoul Kassim Ibrahim FOMBA, qui s’est dit fier de l’engagement de la jeunesse panafricaine du Sahel. C’est « une boussole pour les autorités », s’est-il réjoui.
Boureima Badiel,
A Bamako,
Pour ACTUALITE.BF