L’Algérie, le Nigéria et le Niger ont signé, ce mardi à Alger, trois accords pour accélérer la réalisation du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), devant permettre l’acheminement du gaz naturel du Nigeria vers, particulièrement, l’Europe, en passant par le Niger et l’Algérie.
Ces accords sont signés à l’occasion de la 4ème réunion ministérielle du comité de pilotage de ce chantier, dont les travaux ont débuté en présence des ministres de l’Energie des trois pays.
Il s’agit d’un contrat de mise à jour de l’étude de faisabilité du projet, d’un contrat de compensation et d’un accord de non-divulgation de données (NDA) entre les sociétés d’énergie des trois pays.
Le contrat de mise à jour de l’étude de faisabilité a été signé par le ministre d’Etat, ministre algérien de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, le ministre d’Etat chargé des Ressources pétrolières de la République fédérale du Nigeria, Ekperikpe Ekpo et le ministre du Pétrole de la République du Niger, Sahabi Oumarou, en présence du ministre nigérien de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, Maizama Abdoulaye.
Le contrat de compensation ainsi que l’accord de non-divulgation (NDA) ont été paraphés, quant à eux, par le PDG de la compagnie algérienne des hydrocarbures, Sonatrach, et ses homologues nigérian et nigérien.
Ce gazoduc devrait acheminer le gaz du Nigeria jusqu’en Europe en passant par le Niger et l’Algérie, sur 4200 kilomètres. Le coût de l’investissement est estimé à 13 milliards de dollars et la capacité de l’ouvrage sera de 30 milliards de mètres cubes de gaz par an.
Pour rappel, ces trois accords interviennent après la signature d’un mémorandum d’entente entre les trois pays lors de la troisième session ministérielle autour du TSGP, tenue en juillet 2022 à Alger.
Agence Anadolu
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