Grèves en Côte d’Ivoire : une feuille de route et un chronogramme pour examiner les préoccupations

Une feuille de route et un chronogramme de travail pour 2024-2025 ont été adoptés, jeudi à Abidjan, afin d’examiner les « préoccupations majeures » des enseignants et des agents de santé de Côte d’Ivoire, qui ont observé un arrêt de travail du 15 au 17 octobre 2024.

Ces décisions ont été prises lors de la première réunion extraordinaire du Comité consultatif de la fonction publique, composé de syndicats et de membres du gouvernement.

Au sujet des primes, le Comité consultatif a « décidé de s’assurer de l’exhaustivité des demandes exprimées, d’en évaluer l’impact financier et de faire des propositions au ministre de la Fonction publique en vue de leur communication au Gouvernement. »

Du 15 au 17 octobre, les enseignants et les agents de santé ont cessé le travail pour des revendications d’ordre professionnel et financier.

Selon le porte-parole des syndicats signataires de grève, David Bly Blé, la participation était de 87% pour le secteur primaire, 96% pour le secteur de l’enseignement général et 100% pour l’enseignement technique. Il évoque aussi un « suivi très moyen au niveau du secteur de la santé et au niveau du ministère de l’emploi et de l’affaire sociale ».

Les grévistes exigeaient en l’occurrence « l’octroi d’une prime d’incitation aux personnels enseignants et éducatifs » et un « concours professionnel exceptionnel dérogatoire » pour les inspecteurs d’éducation préscolaire et primaire.

Interrogé par Anadolu sur la suite à donner après la grève, Germain Diabaté, membre de la Plateforme Secteur Éducation Formation (PSEF), l’un des neuf syndicats signataires de l’appel à la grève, a déclaré que « des concertations étaient en cours quant à la conduite à tenir ».

Avec l’Agence Anadolu