Un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) révèle qu’une vague de déplacements forcés a lieu dans le quartier de Poste Marchand et ses environs, à Port-au-Prince, en raison des activités des gangs.L’emprise des gangs sur Haïti ne cesse de se renforcer. Les attaques incessantes ont contraint plus de 11 000 personnes à quitter leurs domiciles, exacerbant une crise humanitaire sans précédent.
Parallèlement, le (PAM) Programme alimentaire mondial a signalé dans un rapport publié en octobre qu’Haïti fait face à la « pire urgence de famine de l’hémisphère occidental » et que la population en situation d’insécurité alimentaire aiguë a l’un des taux les plus élevés au monde.En proie à une instabilité chronique, Haïti est confrontée à une crise humanitaire sans précédent.
La violence des gangs, qui contrôlent désormais 80% de la capitale, a fait plus de 5 000 victimes depuis le début de l’année et force des milliers de personnes à fuir leurs foyers selon les rapports du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).Les événements violents dans le pays avaient conduit à la démission de l’ancien Premier ministre Ariel Henry en avril 2024, à la formation d’un Conseil de transition et à la nomination de Garry Conille au poste de Premier ministre le 28 mai.
Le Conseil avait nommé l’homme d’affaires Alix Didier Fils-Aime au poste de Premier ministre en remplacement de Conille qu’il avait licencié le 11 novembre dernier.
Agence Anadolu
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