Justice et Droits humains :une performance de 70,5% réalisée en 2022

Le secteur Justice et Droits humains a réalisé une performance de 70,5% de taux de réalisation de ses activités en 2022, malgré le contexte difficile. C’est ce qui ressort de la revue annuelle du Cadre sectoriel de dialogue Justice et Droits humains (CSD-JDH) qui se tient sous la présidence de la ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, Bibata Nébié/Ouédraogo, présidente du CSD-JDH.

Il a été relevé entre autres :

  • le jugement de dossiers emblématiques notamment ceux de Thomas SANKARA et de DABO Boukary,
  • la tenue de 30 audiences foraines, 16 audiences criminelles et 27 audiences extraordinaires qui ont permis de rendre plusieurs décisions ;
  • le jugement de 80 dossiers au niveau des pôles économiques et financiers ;
  • la formation de 1 270 membres des démembrements de l’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires ;
  • la sensibilisation de 2 524 acteurs des groupes socioprofessionnels sur la prévention et la gestion des conflits communautaires ;
  • la sensibilisation de plus de 150 000 personnes sur la promotion du civisme et de l’engagement citoyen au cours de la 19ème édition de la SENAC ;
  • la tenue de 06 sessions statutaires du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
  • L’élaboration de 03 rapports dus aux organes de traité et la présentation du rapport « travailleurs migrants » devant le comité ;
  • La réalisation de 04 missions d’investigation sur des allégations de violation des droits humains par la Commission nationale des Droits Humains ;
  • l’audit contrôle de 17 structures du ministère en charge de la justice ;
  • le développement de 05 nouvelles applications métiers,
  • le recrutement de la première promotion de 40 interprètes judiciaires professionnels ;
  • le renforcement des capacités de 207 membres des tribunaux départementaux et d’arrondissement ;
  • L’assistance judiciaire accordée à 787 personnes vulnérables en 2022 ;
  • la dotation de toutes les Maisons d’arrêt et de correction en matériel spécifiques de sécurité ;
  • la construction de nouveaux services de police dans le cadre de la mise en norme des salles de garde à vue ;
  • la mise en œuvre de mesure de réinsertion au profit de 1 125 détenus.

  • Source: communication du ministère