Ce mardi 10 septembre, la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMABF), a marqué son engagement envers la paix et la solidarité nationale par un don significatif. Lors d’une cérémonie tenue à Ouagadougou, l’organisation a remis un total de 15 millions de FCFA, comprenant 5 millions de FCFA destinés au Fonds de Soutien Patriotique (FSP), des vivres d’une valeur de 6 millions de FCFA, ainsi que des vêtements pour les personnes déplacées internes, évalués à 4 millions de FCFA.
Oumarou Barro, Secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, a salué cette initiative comme un geste fort des artisans en réponse à l’appel du Chef de l’État pour un Burkina uni. “Cette mobilisation démontre que les Burkinabè ont entendu le message de travailler pour l’intérêt général” , a-t-il déclaré. Il a également remercié les artisans pour leur générosité et leur détermination à contribuer au développement économique et social du pays, “votre abnégation à apporter votre part contributive est un hommage mérité.”
De son côté, Germaine Compaoré, présidente de la CMABF, a réaffirmé l’adhésion des artisans à l’effort de paix. Elle a exprimé le souhait que cette contribution soit le début d’une mobilisation plus large, en lançant un appel. “Nous voulons soulager les souffrances de nos compatriotes et apporter notre réconfort aux forces combattantes… Cette modeste contribution est le signe de notre attachement à la mère patrie.”, a-t-elle indiqué.
Vieux Abdoul Rachid Soulama, Secrétaire général du ministère en charge de l’économie, a reçu les dons pour le Fonds de Soutien Patriotique Il a précisé que les contributions financières sont soumises à des contrôles rigoureux pour garantir leur bonne utilisation. Il a rassuré le public quant à la transparence de la gestion des fonds. “Les fonds reçus sont utilisés de manière efficiente, et chaque année, un contrôle sera effectué pour garantir leur bonne utilisation”, a-t-il expliqué.
Au cours de cette cérémonie, les artisans ont également apporté leur soutien ferme au Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement.