Au moins 21 personnes ont été tuées dans des actes de violence depuis lundi, après que la plus haute juridiction du Mozambique a confirmé la victoire du candidat du parti au pouvoir « Frelimo », Daniel Chapo, lors de l’élection présidentielle controversée du 9 octobre, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur.
« Un total de 236 actes de violence grave ont été signalés à travers le pays, ayant conduit jusqu’à présent à 25 blessés et à la perte de 21 vies humaines », a déclaré Pascoal Ronda à la presse.
Ces derniers décès portent le bilan à 151 morts depuis le 21 octobre, date à laquelle des manifestations ont éclaté après que la commission électorale a déclaré Chapo vainqueur des élections, selon le groupe d’observation électorale « Plataforma Decide ».
Suite à la confirmation de la victoire de Chapo par le Conseil constitutionnel, la plus haute autorité en matière électorale dans ce pays d’Afrique australe, des centaines de partisans de l’opposant exilé Venancio Mondlane sont descendus dans les rues pour contester les résultats.
Les manifestants sont accusés d’avoir saccagé des commissariats de police et d’autres institutions publiques.
Lundi, les sept juges du Conseil constitutionnel ont validé l’annonce précédente de la commission électorale, déclarant Chapo vainqueur des élections du 9 octobre. Toutefois, ils ont revu à la baisse sa marge de victoire, la faisant passer de 71 % à 65 % des suffrages exprimés.
Quelques jours avant la décision de la plus haute juridiction, Mondlane, qui vit en exil volontaire, avait averti ses concitoyens de « jours difficiles à venir ».
Agence Anadolu
Commentaires