Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour le Sahel, (COSC pour le Sahel ), a donné sa lecture sur la sanction infligée au Mali par la CEDEAO. C’était lors d’une conférence de presse tenue ce Samedi 15 Janvier 2022. Larba Israël Lompo, porte-parole de l’organisation était le principal animateur de cette rencontre.
Sans détour, les leaders du COSC pour le Sahel ont condamné vigoureusement ces sanctions qu’ils ont qualifié d’illégales, iniques et insensées.
M. Larba Kompo, a dans un premier temps qualifié ces sanctions d’ acte terroriste perpétré contre l’ensemble des peuples du Sahel, et même ceux de la CEDEAO.
Il n’a pas manqué d’indexer la France, d’être le commanditaire de cet acte à travers le président Emmanuel Macron.
Selon le principal animateur de la conférence de presse, cet acte ne vise pas seulement le peuple malien, mais tous les peuples, à tous les niveaux des pans économiques de l’espace CEDEAO.
<< Nous, Collectif des Organisations de la Société Civile pour le Sahel, marquons notre soutien indéfectible et inlassable aux autorités maliennes, au peuple Malien et à l’ensemble des peuples victimes de cette lâcheté affirmée de nos dirigeants dirigés >>, a-t-il laissé entendre.
Le porte-parole du mouvement, a par ailleurs exigé de la conférence des Chefs d’état, la levée immédiate et sans condition des mesures illégales, la réparation des conséquences de cet acte dit terroriste, la restructuration ou la refondation de la CEDEAO, afin qu’elle devienne la CEDEAO des peuples.
M. Lompo, a aussi exhorté les autorités maliennes, à ne pas se laisser intimider, et ne point trahir les aspirations légitimes et profondes du peuple malien, à continuer dans cette posture de souveraineté, et à penser dore et déjà à une alternative monétaire.
Le Collectif pour le Sahel a terminé en demandant à ses partisans et sympathisants, de se tenir prêts pour tout mot d’ordre de manifestation qui viendrait à être lancé.