Une transition démocratique interrompue par un coup d’Etat, un général aux devants, des autorités mises aux arrêts, des contestations. Ça s’est passé au Burkina en 2015, et ça se passe en Birmanie en 2021. Sauf qu’en Birmanie, ça n’a pas encore fait flop. Là-bas, des résistants « Rango » n’ont pas eu raison de la junte « RSP ».
Gilbert DIENDERE, depuis la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), suit surement les événements avec intérêt. Comment ça a échoué au Burkina et ça a marché en Birmanie, et même au Mali voisin? Quelque chose ne tourne pas rond. C’est peut-être la faute à Bamba, celui qui lisait les « comminiké niméro 1 ».
Bon! Ce qui est passé est passé. Golf a été condamné et il est en prison. Il attend peut-être le processus de réconciliation nationale pour faire le grand déballage, pas à l’émission de Ismaël OUEDRAOGO, mais à la Place de la Nation, retransmis en direct à la télé. Et puis, si Zida aussi a ses parts de vérités à dire, ils organiseront un face to face oratoire au camp Naaba Koom.
Après ça, DIENDERE pourrait être pardonné par le peuple, et il rendra à nouveau service au Burkina, avec sa grande expertise en matière de sécurité. Mais il faut parler. Il faut tout dire dhè!