L’ONU alerte après la découverte de fosses communes en Libye

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé mardi sa profonde inquiétude après la découverte de deux fosses communes dans le désert oriental de la Libye.

« Cette découverte est un rappel tragique des dangers extrêmes auxquels les réfugiés et les migrants sont confrontés lors de leurs voyages », a déclaré le porte-parole du HCR, William Spindler, lors d’une conférence de presse à Genève.

Les fosses ont été récemment découvertes après des raids sur des sites de trafic humain à Jikharra, à environ 440 kilomètres au sud-est de Benghazi, et à Al-Kufra, où les corps de 19 personnes et au moins 28 autres ont été retrouvés.

Il est cependant supposé que la seconde fosse pourrait contenir jusqu’à 70 personnes. »De plus, de nombreux réfugiés et migrants ont été libérés par les autorités libyennes après avoir été détenus et torturés par des trafiquants », a ajouté Spindler, précisant que parmi les victimes identifiées, il y avait des réfugiés de différentes nationalités.

La découverte des fosses communes fait suite au sauvetage, le 29 janvier, de 259 réfugiés et migrants d’un site de trafic à Jikharra par les autorités libyennes, a-t-il ajouté.

Agence Anadolu