L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), principale centrale syndicale du pays, a entamé, lundi, la deuxième phase de sa grève, d’une durée de cinq jours.
Dans un communiqué publié dimanche soir, l’UNTM a annoncé le maintien de sa grève, suite à l’échec d’une médiation menée par le patronat malien.
« La deuxième phase de la grève, prévoyant un arrêt de travail de 05 jours à compter du lundi 24 au vendredi 28 mai 2021 entrera effectivement en exécution », a indiqué l’UNTM, expliquant que le gouvernement et le patronat du Mali n’ont fait aucune proposition de sortie de crise » et ne manifestent « aucun intérêt pour la mise en œuvre des poursuites et du renforcement du dialogue social proposé par la délégation syndicale de négociation ».
Dans un communiqué publié par le cabinet du Premier ministre, le gouvernement malien a indiqué qu’une rencontre entre le patronat et la centrale syndicale a débouché « sur un document validé par les deux parties », déplorant qu’à la dernière minute, « le syndicat a décidé de ne pas parapher le document ».
L’UNTM exige l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs maliens, notamment l’harmonisation de la grille salariale et des indemnités.
Du lundi 17 au vendredi 21 mai courant, elle a observé une première grève.
Selon un bilan établi par son bureau exécutif, cette grève a été suivie à 98% dans les régions et à 96% dans la capitale malienne.
Plusieurs secteurs stratégiques, dont ceux de la santé, de l’éducation et des banques, ont été affectée par cette grève.
Agence Anadolu