L’équipe de la médiation du Soudan du Sud, a annoncé que les parties à la crise soudanaise sont parvenues à un accord sur le lancement d’un dialogue, qui aura lieu probablement ce jeudi.
« Nous sommes parvenus à un accord entre les parties à la crise au Soudan pour nous asseoir à une table de dialogue afin de faire valoir leurs points de vue en présence du comité de médiation du Soudant du Sud », a déclaré le chef de l’équipe des médiateurs, Tut Galwak, au journal local « Al-Sudani » (privé), s’attendant à ce que le dialogue ait lieu ce jeudi, sans fournir plus de détails.
« Nous n’avons pas encore parlé d’un retour à avant le 25 octobre (octobre), mais il y a une convergence de visions entre les deux parties », notant que les conditions du Premier ministre Abdullah Hamdok (pour participer au dialogue) n’ont pas encore été entendues, a-t-il ajouté.
Il a également affirmé l’approbation du chef de l’armée soudanaise, le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan, de libérer certains détenus, soulignant qu’il y aura bientôt une solution à la crise actuelle.
Concernant les efforts déployés pour l’annonce d’un nouveau Premier ministre, Galwak a indiqué qu’il n’avait entendu parler d’aucune annonce à ce sujet, soulignant qu’ il existe un accord entre les parties concernant Hamdok.
A noter qu’il n’y a eu aucun commentaire immédiat des parties soudanaises sur les déclarations de Galwak.
Depuis le 25 octobre, le Soudan est le théâtre de protestations et de manifestations contre ce que l’opposition considère comme un « coup d’État militaire », à la suite de la déclaration de l’état d’urgence par le commandant de l’armée, la dissolution des Conseils de souveraineté et des Conseils ministériels, la destitution des gouverneurs, et l’arrestation de ministres, de fonctionnaires et de chefs de partis politiques dans le pays.
Alors que les États-Unis et 9 pays européens ont annoncé leur reconnaissance continue du gouvernement de transition au Soudan, la Russie a estimé que ce qui s’est passé dans le pays « peut être un transfert de pouvoir et non un coup d’État militaire ».
Avant les procédures d’Al-Burhan, le Soudan vivait, depuis le 21 août 2019, une période de transition de 53 mois qui s’achève par la tenue d’élections début 2024, au cours desquelles le pouvoir est partagé entre l’armée, les forces civiles et les mouvements armés qui ont signé un accord de paix avec le gouvernement en 2020.
*Traduit de l’arabe par Wejden Jlassi