Cinq civils nigériens ont été tués et deux autres ont été blessés, mercredi, dans une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés dans le village de Fantio, dans l’ouest du Niger, près de la frontière du Burkina Faso, a annoncé la société civile locale.
« La région de Tillabéri est endeuillée de nouveau avec l’attaque du village de Fantio », a rapporté le mouvement de veille sécuritaire de la société civile « Urgence Tillabéri » dans un communiqué.
Cinq villageois ont été tués et deux autres ont été blessés dans cette attaque, a précisé la même source, ajoutant que les assaillants ont également vandalisé une église.
Aucune partie n’a encore revendiqué l’attaque et aucune déclaration officielle n’a été faite à ce propos, jeudi à 14h30 GMT.
Ces dernières semaines les attaques armées se sont multipliées dans la région de Tillabéri, frontalière du Burkina Faso et du Mali.
Le mardi 4 mai courant, des hommes armés non identifiés ont attaqué le village de Intoussane situé dans le département de Banibangou, près de la frontière malienne. Selon un bilan publié par le gouvernement, quinze militaires nigériens ont été tués et six autres ont été blessés dans cette attaque.
« Urgence Tillabéri » a rapporté que dans la nuit de dimanche 2 au lundi 3 mai, d’autres hommes armés ont tué le fondateur d’un complexe scolaire privé du village de Dessa situé dans le département d’Ayorou, près de la même frontière malienne.
Depuis 2017 la région nigérienne de Tillaberi fait face à des attaques attribuées aux groupes terroristes opérant dans la « zone des trois frontières » située entre le Burkina, le Mali et le Niger.
Face à la récurrence des attaques, le gouvernement nigérien a instauré l’état d’urgence dans la plupart des départements de cette région.
Agence Anadolu