Nouveau Référentiel National de Développement : Le contenu de l’avant-projet validé

La première session du Comité technique du Référentiel National de Développement 2021-2025 (COTECH/RND 2021-2025) a eu lieu ce vendredi 23 avril 2021 à Ouagadougou. Il s’est agi pour cette instance composée des secrétaires généraux des ministères, des représentants des collectivités territoriales, de la société civile, des partenaires techniques et financiers, d’examiner et de valider le contenu de l’avant-projet du nouveau Référentiel de développement, avant sa soumission au Conseil d’orientation et de supervision (COS).

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Le 5 mars 2020, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, lançait officiellement les travaux d’élaboration du Référentiel National de Développement (RND) 2021-2025, la nouvelle boussole de développement pour les prochaines années, qui doit remplacer le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020 qui est arrivé à échéance.

Ce vendredi 23 avril 2021, le Comité technique (COTECH) du dispositif d’élaboration du RND 2021-2025 qui est l’instance technique appropriée pour examiner et valider le contenu de l’avant-projet du nouveau référentiel de développement burkinabè a tenu sa première session.

L’objectif pour les acteurs de cette instance composée des secrétaires généraux des ministères, des représentants des collectivités territoriales, de la société civile, des partenaires techniques et financiers, était de s’assurer que le processus de formulation a été conduit selon le schéma préétabli et que les orientations techniques ont été prises en compte par l’équipe de rédaction, en tenant compte des 10 chantiers du Président du Faso, des engagements internationaux auxquels notre pays est partie prenante et des orientations contenues dans les contrats d’objectifs des responsables des départements ministériels.

Selon le Secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, Abel Seglaro Somé, représentant la Secrétaire générale de la Primature, Yvonne Rouamba/Guigma, l’implication des acteurs a été le maître-mot de ce processus de formulation de ce référentiel de développement, mis en place conformément aux orientations de la loi du 27 juillet 2018 portant pilotage et gestion du développement.

Du reste, il a précisé que ce référentiel national est bâti autour de quatre axes stratégiques. Le premier axe porte sur la consolidation de la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix. Le deuxième concerne l’approfondissement des réformes institutionnelles et la modernisation de l’administration publique. Quant au troisième axe, il a trait à la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois.

Pour le Secrétaire permanent du PNDES, Alain Siri, depuis le lancement en mars 2020, beaucoup de travail a été accompli. « D’abord, les consultations de l’ensemble des institutions et des acteurs impliqués de notre pays, ensuite les travaux sectoriels qui ont été capitalisés et les travaux des différentes régions dont chacune a fourni un rapport de contribution. Un ensemble d’études a été fait également pour renforcer l’analyse diagnostique de la situation économique, sociale et institutionnelle du pays. Ces différents rapports ont été synthétisés, y compris l’ensemble des informations qui ne figurent pas dans les rapports qu’on a extrait des consultations qui sont dans la mémoire vive des acteurs », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, M. Siri a fait savoir que ce nouveau référentiel de développement va consolider, dans un premier temps, les chantiers engagés dans le cadre du PNDES et dans un second temps, il va réconcilier davantage la pratique de la politique publique avec le contexte tel que le pays vit actuellement, notamment la crise sécuritaire mais aussi la crise sanitaire liée à la Covid-19.

En guise de perspectives, après l’étape de l’examen et de la validation du RND, il y a aura un travail de prise en compte des amendements et des orientations donnés par les membres du comité. Puis, il sera organisé les assises nationales qui sont une rencontre encore plus élargie aux acteurs, avant que le document ne soit soumis au Conseil d’orientation et de supervision (COS) qui est une instance composée des membres du Gouvernement, des ambassadeurs, des présidents d‘institutions, de la société civile et du secteur privé.

DCRP/Primature