Vingt-cinq partis politiques membres de l’opposition ivoirienne, sans le PPA-CI, le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, ont annoncé lundi, la formation d’une coalition, en vue de la présidentielle du 25 octobre 2025.Cette nouvelle plateforme politique est dénommée Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire, en abrégé « Cap-Côte d’Ivoire ».
La charte a été signée, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), à Abidjan.La coalition comprend plusieurs figures importantes de l’opposition, notamment l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan, président du Front Populaire ivoirien (FPI), l’ancien ministre Blé Goudé Charles du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep).
Le coordonnateur de la coalition est le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ancien allié du parti au pouvoir), Tidjane Thiam, tandis que l’ex-Première dame Simone Ehivet (ex-femme de Laurent Gbagbo), présidente du parti Mouvement des générations capables (MGC), en est la porte-parole.
« Cap- Côte d’Ivoire a pour objet d’organiser l’unité d’actions des partis politiques de l’opposition en faveur des réformes électorales susceptibles de garantir des élections inclusives, libres, justes , transparentes et apaisées en octobre 2025 en Côte d’Ivoire, conformément aux standards internationaux ; de défendre l’Etat de droit, la démocratie et les libertés ; de promouvoir la réconciliation nationale, l’unité nationale et la paix. », a indiqué Simone Ehivet, lors de la cérémonie de signature de la charte.
« Cap- Côte d’Ivoire) va être un cadre permanent non idéologique de concertation et d’échanges des partis politiques dans l’opposition, en vue de déterminer et de mettre en œuvre des actions unitaires pour obtenir la réforme du système électoral ivoirien. C’est à ce prix que la paix règnera dans notre nation », a-t-elle ajouté.Elle a, en outre, relevé que la présidentielle d’octobre 2025, « sensée être préparée par un organe électoral dédié, ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices », car « cela s’inscrit dans une continuité historique faite de plus de 30 années de crises électorales générées par un système des élections biaisés ».
Simone Ehivet a rappelé que depuis un an, l’opposition ivoirienne n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme et d’inviter à un dialogue national sur les questions électorales. Et ce, pour que les points de désaccord soient réglés en amont pour permettre une élection transparente et apaisée.
Pour sa part, Tidjane Thiam s’est dit « déterminé à tout mettre en œuvre pour la paix en Côte d’Ivoire », « des élections inclusives » et « que tous ceux qui souhaitent être candidats puissent être candidats ». « Qu’on laisse les Ivoiriens décider, librement, de qui va les gouverner », a-t-il lancé, assurant qu’« une alternance pacifique » est possible en Côte d’Ivoire.
Agence Anadolu
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