Ceci est une mise au point du journaliste Issouf Ouédraogo sur la polémique engendrée par son analyse faite sur BF1.
Je suis effaré de constater l’exploitation malveillante qui est faite de mes propos lors de la dernière émission Presse Écho sur BF1, et je m’en démarque clairement.
Quand à ceux qui appellent à mon arrestation, voire mon élimination physique, je les laisse avec leur conscience puisque la justice, même en cas de ce genre de trouble à l’ordre public, attend que ce soit la victime qui porte plainte.
Et quand on connaît le coût de la procédure et les condamnations dans ce genre d’affaires, je n’y consacrerai pas mes maigres revenus.
Je n’ai jamais dit que le Premier Ministre a menti dans cette affaire de commandes d’armes du Burkina bloquées dans un ou des ports ou dans le pays d’origine !
J’ai juste dit que jusqu’à présent, personne à ma connaissance n’a trouvé la matérialité de ses accusations.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Et le fait que l’on n’ait pas encore trouvé ne prouve pas que c’est faux, mais juste qu’on n’en n’a pas la preuve pour l’instant.
Point !
Mais c’est aussi au Premier Ministre et au gouvernement, à partir du moment où il a mis ce sujet sur la place publique, de situer clairement l’opinion publique.
Le métier de journaliste devient vraiment pénible au Burkina Faso.
Quand en plus de cela, on connaît nos conditions de travail, c’est à décourager les vocations !
Mais cela m’aura servi de leçon : ne jamais parier sur la bonne foi, le discernement et la bienveillance des Burkinabè.
Issouf Ouédraogo