Réconciliation nationale : Le Faso Autrement prône un dialogue sincère et une justice équitable

Ceci est une une déclaration du 26 janvier 2025 du parti Le Faso Autrement saluant l’engagement du gouvernement en faveur de la réconciliation nationale et propose un processus basé sur le dialogue, la justice transitionnelle et des réformes institutionnelles pour restaurer l’unité et la cohésion sociale au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a besoin de se réconcilier avec lui-même et les Burkinabè ont besoin de se réconcilier entre eux.


La réconciliation nationale constitue non seulement un impératif fondamental pour restaurer le climat socio-économique et sécuritaire de sérénité dans notre chère patrie, mais aussi et surtout elle permet de mettre en place un processus inclusif, transparent et orienté vers la justice et la paix durable, ingrédients nécessaires pour reconstruire notre vivre ensemble dans un esprit de solidarité, de confiance et d’unité nationale.


La Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER) avait effectué un travail de recherches approfondies et identifié des solutions durables pour une réconciliation réussie au Burkina Faso dans son Mémorandum du 10 novembre 2017.


Le dialogue inclusif et la concertation sont les fondements, les principes et la méthodologie du processus de la réconciliation nationale. Vivre ensemble signifie avoir le courage, l’humilité et la force de nous parler en ces moments particuliers, surtout dans le contexte qui est le nôtre.


L’inclusion de toutes et tous dans le processus de la réconciliation demeure la clé de son succès. Il est donc essentiel d’inclure les représentants des différentes communautés, groupes ethniques, religieux, politiques, et la société civile pour garantir que toutes les voix soient entendues et prises en compte. Le travail doit aboutir au rassemblement et à l’élimination des divisions dont le Burkina Faso a souffert et continue de souffrir.
A cet égard, la réconciliation ne saurait donc être l’affaire d’un individu ou d’un groupe d’individus. Elle n’est pas non plus imaginable dans la suspicion et la méfiance et sans la dynamique du pardon.


Ainsi, la réconciliation ne peut se faire sans la confiance entre les différentes parties prenantes et une justice réellement au service de la république. Il est important de reconnaître les injustices subies tout en assurant les réparations et l’apaisement des cœurs.


A ce propos la justice transitionnelle semble être la mieux adaptée pour obtenir une justice de réparation qui réduit les risques de frustrations. Les pays comme le Rwanda et l’Afrique du Sud sont des exemples en la matière.


Ce faisant, la réconciliation implique la dynamique du pardon et l’amour du prochain, la paix, la solidarité et l’unité. Se pardonner réciproquement contribue à renforcer le vivre ensemble, la cohésion et l’harmonie entre nous.


En outre, la réconciliation doit être accompagnée par des réformes institutionnelles pour garantir que les institutions judiciaires et sécuritaires soient équitables et impartiales, au service de tous les Burkinabè d’aujourd’hui et de demain. Il faut s’assurer que les systèmes politiques et économiques soient inclusifs, équitables et favorisent la redistribution des ressources.


Aussi est-il important de soutenir l’engagement du gouvernement dans cette dynamique de réconciliation nationale inclusive et sincère pour le bien de tous.


Que Dieu continue de protéger et bénir le Burkina Faso !
« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure »

Le Président
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l’Ordre National