SOCOGIB : des milliards en terres bradés à Alizeta “Gando”, accusée de liens avec le terrorisme (KORAG)

Lors d’une émission spéciale sur la télévision nationale ce 27 novembre, le Capitaine Azaria Sorgho, porte-parole du KORAG, a levé le voile sur un scandale de grande ampleur lié à la privatisation de la SOCOGIB en 2001. Selon ses déclarations, cette opération aurait entraîné une perte de ressources financières estimée à plusieurs milliards de FCFA, au profit de la famille Alizeta Ouédraogo, dite Gando, et de ses associés proches de l’ancien régime de Blaise Compaoré.

Le Capitaine Sorgho a expliqué que la privatisation de la SOCOGIB, initialement propriété de l’État, a été réalisée dans des conditions obscures. « Cette privatisation n’a respecté aucune procédure légale. En réalité, cela ressemblait à un don pur et simple de l’État burkinabè à Alizeta Gando et à ses complices », a-t-il déclaré.

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Selon les investigations du KORAG, des centaines de parcelles, représentant des milliers d’hectares de terres, ont été cédées à des prix dérisoires, générant des profits colossaux pour cette famille influente.

Le porte-parole du KORAG a également évoqué des liens entre ces crimes économiques et des activités de soutien indirect au terrorisme. « Non seulement ces gens sont des criminels économiques, mais ils sont aussi en intelligence avec les terroristes », a-t-il dénoncé avec fermeté.

Pour prévenir de nouvelles fraudes, le Capitaine Sorgho a lancé une mise en garde à la population, « que personne n’achète des parcelles ou propriétés liées à la famille de Alizeta Gando. Tout investissement de ce type sera totalement perdu. »

Le KORAG a promis des mesures rigoureuses contre les auteurs de ces abus. « Le gouvernement prendra toutes les mesures adéquates à l’encontre des individus dont les sociétés nuisent à notre patrie. La justice sera saisie en vue d’appliquer la rigueur de la loi », a-t-il affirmé, en soulignant l’engagement de l’État à protéger les intérêts nationaux.