Ce mercredi 27 août 2021 a eu lieu à Bobo-Dioulasso, une concertation nationale des acteurs de la filière agriculture. Quatrième du genre, elle a pour objectif de permettre aux participants d’affiner les conclusions et les résultats obtenus lors des trois précédentes concertations multisectorielles et inclusives. La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence du ministre en charge de l’agriculture, qui a représenté le Premier ministre.
En septembre prochain, le Burkina Faso prendra part au premier sommet mondial sur les systèmes alimentaires des nations. Mais avant la tenue de ces rencontres de haut niveau, les Nations Unies ont encouragé l’ensemble des Etats à organiser des concertations nationales en vue de dégager des pistes de solutions pour une sécurité alimentaire durable.
Au Burkina Faso, une première concertation s’est tenue le 28 juin 2021. Elle a permis aux experts de visiter les politiques et stratégies en matière de système alimentaire. La deuxième concertation, qui a eu lieu le 15 juillet 2021, a permis à l’ensemble des acteurs de voir les systèmes de production, les aspects de transformation et la diversification de la production.
La troisième concertation a, elle, eu lieu le 22 juillet dernier. Elle a permis aux experts de dégager des engagements, notamment de faire en sorte que 10% du budget national aille à l’agriculture, et que le Burkina puisse contribuer à la réduction des gaz à effet de serre.
Toutes ces rencontres ont permis, selon le ministre en charge de l’agriculture, Salifou OUEDRAOGO, d’obtenir des avancées notables à travers une communication lors du pré-sommet.
À l’issue de cette quatrième et dernière concertation, les experts vont dégager une feuille de route du Burkina Faso. Elle sera portée par le président Faso à l’occasion du premier sommet mondial sur les systèmes alimentaires prévu pour septembre 2021 en marge de la 76 ème Assemblée générale des Nations Unies à New-York aux Etats-Unis. Cette feuille de route va permettre d’améliorer la durabilité des systèmes alimentaires du Burkina Faso à l’horizon 2030. Elle va également décliner les engagements et les actions à mettre en œuvre durant la décennie à venir, sur la base des potentialités et des défis à relever.
Gibran MILLOGO, correspondant de ACTUALITE.BF dans la région des Hauts-Bassins