Le Royaume-Uni souhaite établir un cadre de coopération avec la Côte d’Ivoire dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime, a indiqué le ministre britannique des Forces armées, James Heappey.
Il a fait cette déclaration mercredi à Abidjan, lors d’une audience avec le chef d’état-major général des Armées de Côte d’Ivoire Lassina Doumbia, selon un communiqué de l’armée rendu public jeudi.
L’objectif, a précisé James Heappey, est de dynamiser des relations fondées sur les réalités actuelles des deux pays.
A son hôte du jour, Lassina Doumbia a exposé les défis de son armée « en reconstruction qui ne peut s’offrir le luxe du temps de maturation, exposée à des défis sécuritaires immédiats qui restent liés à la lutte contre le terrorisme et la sécurité maritime ».
Selon lui, la montée en puissance des Forces armées de Côte d’Ivoire dans ce domaine, s’amorce et prévoit l’acquisition de moyens opérationnels conséquents, sans pouvoir les satisfaire tous immédiatement. Il a expliqué la nécessité urgente « d’adapter le format des Armées en vue d’opposer une réponse solide, cohérente et intégrée aux menaces multiformes actuelles ».
Le général Doumbia a précisé, par ailleurs, que cette montée en puissance se nourrira nécessairement de ressources humaines qualifiées, qui auront besoin d’être formées, entraînées ; pour finir par souhaiter la mise en place d’un cadre de coopération bilatérale.
En réponse, le ministre britannique a indiqué que le cadre institutionnel de coopération tel que souhaité par les Forces Armées ivoiriennes « reflète parfaitement les aspirations du Royaume-Uni ».
James Heappey a engagé son département à accompagner les Forces armées ivoiriennes dans les domaines du renseignement, de la formation aux savoir-faire spécifiques à la lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime, dans le cadre d’un partenariat à venir entre les deux armées.
Le séjour en terre ivoirienne du ministre britannique des Forces armées est une étape d’une tournée qu’il entreprend depuis quelques jours dans les pays de la sous-région ouest-africaine pour s’imprégner des défis sécuritaires auxquels ils sont confrontés ; mais également pour envisager les moyens de les aider à y faire face.
Agence Anadolu