Le Haut Conseil des Transporteurs du Burkina Faso (HCT-BF) a tenu son premier congrès extraordinaire ce dimanche 19 septembre 2021 à Ouagadougou. Les travaux ont porté sur le renouvellement des instances dirigeantes de la faîtière, et des réflexions autour du thème : « Le transport, facteur du développement du Burkina Faso ».
Ce congrès a réuni plusieurs syndicats et associations de transporteurs, venus des 04 coins du Burkina, et pas que. Des transporteurs venus de pays amis, tels que, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, ont également apporté leur contribution au travaux.
Le nouveau bureau du HCT-BF compte 80 membres avec à sa tête, Adama Ouédraogo dit Adama Palm beach. Selon le secrétaire général, Alassane Barro, la faîtière est passé de 03 structures adhérentes à 15, lors de ce congrès extraordinaire. Ce qui est une satisfaction et un signe de crédibilité du HCT-BF.
Sur les le contenu des échanges, les transporteurs ont énuméré un certain nombre de difficultés qui entravent la bonne marche de leurs activités. Ils ont notamment posé le problème des tracasseries routières et la fermeture des frontières.
Au sortir du congrès, le secrétaire général du HCT-BF a indiqué détenir une feuille de route claire.« Elle consiste à travailler pour approvisionner le Burkina Faso en produits de qualité, en temps réel, et surtout, lever les goulots d’étranglement que le secteur du transport vit au Burkina, au regard des difficultés constatées depuis ces 5 dernières années… », a fait savoir M. Barro.
Pour ce qui est des différentes préoccupations des transporteurs, Adama Ouédraogo, président du HCT-BF, dit prendre la mesure de la situation. «Nous avons toujours fait de la réouverture des frontières, notre combat. On nous informe à chaque fois que nous plaidons, que ça y est sur de bonnes voix, mais toujours rien… », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la réouverture des frontières est une question de survie, car tout ce que nous consommons vient de l’extérieur.