Le Réseau des Mouvements du Burkina Faso (RM/BF) a convié la presse ce 20 février 2021 pour se prononcer sur la crise qui secoue le monde des transports.
Après avoir rencontré les différents acteurs du transport (l’UCRB, le CBC, la FUTR/BF, le HCT/BF et le ministère), le RM/BF se dit habilité à faire un diagnostic de la situation. Et pour l’organisation, le point d’achoppement porte sur le leadership du président de l’OTRAF porté à la tête de la FUTR/BF à l’issue de l’élection de Bobo-Dioulasso. Pour preuve, sur les 19 organisations qui ont suivi le processus des élections de la Faîtière Unique, 03 se sont démarquées sans explications pour créer le Haut Conseil du Transport du Burkina Faso (HTC/BF).
Pour le RM/BF, le FUTR/BF est l’unique représentant des transporteurs, et toutes les organisations qui se créent librement peuvent y adhérer ou pas, mais elles ne peuvent en aucun cas se substituer à la Faîtière, ni s’arroger ses prérogatives.
Le porte parole du RM/BF, Sidiki DERMÉ, estime que la délivrance du récépissé au HCT/BF a alourdi davantage le climat qui était déjà délétère.
Pour éviter le pire avec les différentes annonces de grèves, le RM/BF lance un appel au Gouvernement, afin qu’il prenne toutes ses responsabilités pour que les différents acteurs puissent se conformer à la loi. Car, seules la légalité et la légitimité peuvent remettre de l’ordre dans le secteur, et permettre à la Faîtière de dérouler ses activités dans la quiétude.