Université Nazi Boni : des étudiants manifestent leur mécontentent par rapport au prêt FONER

Des étudiants de la promotion 2018 de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Humaines, Lettres, Art et Medias (UFR SH-LAM) de l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso ont manifesté leur mécontentement ce lundi 27 février 2023 pour, disaient-ils, réclamer la prise en compte de leurs dossiers pour le prêt FONER (Fonds National pour l’Education et la Recherche).

Ils étaient une dizaine d’étudiants de la promotion 2018 de l’UFR SH-LAM de l’Université Nazi Boni à prendre d’assaut les locaux de la Direction régionale du FONER-Hauts-Bassins. Ils ont exprimé leur mécontentement par rapport au rejet de leurs dossiers, alors qu’ils seraient valides. « Sur les attestations d’inscription, c’est écrit « 2020-2021 ». Selon donc le communiqué, nous devons pouvoir déposer. Mais maintenant, ils tiennent un autre langage que nous ne comprenons pas», a déploré Firmin Tiendrebéogo, étudiant en Lettres Modernes.

Selon ces étudiants de l’UFR SH-LAM, alors que leurs dossiers ont été rejetés, ceux des étudiants de la même promotion qu’eux, qui sont dans d’autres filières, ont été acceptés.

Pour l’un des plaignants, Dongnounou Palenfo, étudiant en Histoire, il s’agit d’une injustice : « A notre niveau, nous avons estimé que c’est inadmissible, que c’est une injustice, d’autant plus que nous avons des camarades de la promotion 2018 de l’Université Nazi Boni qui bénéficient du prêt, et d’autres de l’université Norbert Zongo de Koudougou, de la même promotion, qui bénéficient également du prêt. »

Abel Ouattara, chef de service aide et prêt FONER à la Direction régionale du FONER des Hauts-Bassins, a dit comprendre le ras-le-bol des étudiants. Pour lui, cette situation est arrivée parce que le FONER est actuellement limité en termes de ressources financières. « Ce n’est pas que le FONER refuse de donner le prêt aux étudiants. C’est parce que le FONER aussi a des limites à un certain moment », a-t-il expliqué.

M. Ouattara a promis tout de même de transmettre les préoccupations des étudiants à qui de droit, en vue d’une issue favorable. « J’ai transmis aujourd’hui leurs doléances parce que ces préoccupations ont été exposées devant le Directeur Régionale durant toute la semaine passée. C’est parce qu’on n’a pas pu trouver de solutions qu’ils sont revenus. On va continuer à chercher des solutions », a laissé attendre le chef de service aide et prêt FONER à la Direction régionale du FONER.

Ce mouvement d’humeur intervient après celui des étudiants de l’UFR SVT, pour les mêmes motifs. Sont concernés par les difficultés liées au prêt FONER, les étudiants en Histoire, en Lettres Modernes et en Anthropologie de la promotion 2018.

Gibran Millogo,

Correspondant de ACTUALITE.BF dans le Grand Ouest