La coordination nationale de la Fédération Estudiantine et Scolaire pour l’Intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) observe depuis ce mercredi 8 novembre 2023 une grève de 48h pour dénoncer les conditions de travail des étudiants des universités publiques. A Bobo-Dioulasso, le mot d’ordre a été observé par la coordination régionale.
Les portes des amphithéâtres de l’Université Nazi Boni sont restées fermées au deuxième jour de la grève de 48 décrétée par la FESCI-BF et suivie par la coordination régionale. Dans sa plateforme revendicative, la FESCI-BF dénonce les conditions de vie et de travail des étudiants des universités publiques du Burkina Faso et le système Licence Master Doctorat (LMD) à l’origine, selon ses premiers responsables, du retard constaté dans les universités publiques.
« Il faut dire, même à l’université Nazi Boni, il y a des promotions de 2018 qui sont encore sur le campus. Il y a au moins quatre promotions en SVT qui sont encore en Licence 1 », a laissé entendre Mohamed Daourou, coordonnateur régional de la FESCI-BF.
La coordination régionale de la FESCI-BF demande aux autorités de prêter une oreille attentive à l’ensemble des revendications des étudiants. Mohamed Daourou et ses camarades invitent les dirigeants à prendre des mesures urgentes pour trouver une solution à l’ensemble des problèmes auxquels font face les étudiants des université publiques.
Au-delà des 48h de grève, la FESCI-BF dit prévoir des démarches de dialogue avec les autorités en charge de l’enseignement supérieur, en vue de répondre à leur plateforme revendicative.
Selon Mohamed Daourou, le respect du mot d’ordre de grève de 48 à l’Université Nazi Boni répond au mot d’ordre de la coordination nationale. La FESCI BF est une organisation estudiantine et scolaire qui milite pour les intérêts matériels et moraux des élèves et étudiants au Burkina Faso.
Gibran Millogo,
Correspondant de ACTUALITE.BF dans le Grand Ouest